Salle #2

Le trajet de l'ambulance à l'hopital s'était fait pour Thomas assez rapidement, puisqu'il n'avait repris conscience que de brefs moments. On avait poussé la rapidité du transport à son maximum, puisqu'il furent arrivés quelques minutes à peine après leur départ de la ruelle. La civière dans laquelle était déposé le corps meurtri et inanimé de Thomas traversa la salle d'urgence comme un éclair. Tout de suite on l'annexa à l'une des principales salles d'urgences pour panser les plus grosses coupures causées par la lame de son ennemi qui se trouvait dans la salle voisine. La première heure fut donc dédiée à recoudre les plaies saignat le plus abondamment, qui malheureusement était nombreuses. Malgré tout, Thomas avait perdu moins de sang que les docteurs l'avaient estimé, alors après quelques minutes, on ne craignait plus pour sa vie. On termina le travail par le pansement de blessures plus mineures. Pour les ecchymoses aux cotes et les légères fêlures aux cotes, seul le temps pourrait les guérir. Finalement, on l'envoya dans une salle moins achalandée par les médecins puisque la seule chose qu'il devait faire et qu'ond evait surveiller était qu'il prenne bien du repos, pour reprendre des forces. Le docteur qui vérifiait son état chaque 2h revint lorsque Thomas commença légèrement à s'agiter, et quand la douleur se lut sur le visage du jeune adulte - Visage d'ailleurs bien amoché par les coups de Will pour etre franc.

« Renouvelez la dose de Morphine » conseilla le docteur à l'infirmière.

Quelques temps plus part, Thom' réouvrit lentement les yeux, et prit de longues minutes à comprendre où il était et pourquoi il y était. Il ne comprenait d'ailleurs pas pourquoi il ne ressentait plus rien, aucune douleur. Il compris peu après qu'on avait du le mettre sous la morphine en consiérant la quantité de blessures que son corps portait. Bah, enfait, Thom ne pouvait que leur etre reconnaissant, car il ne mentirait pas en disant qu'il se sentait parfaitement bien. Sur un vrai nuage. Il vit le docteur revenir vers lui avec son calpin, prendre quelques notes, et finalement s'adresser à lui. Il précisa que le tissu utilisé pour panser l'une des plaies s'était avéré très efficace, et peut-etre l'avait-il meme empecher de tomber insconscient plus tot. Thomas ne manquerait pas de dire merci à Rachel.

« Pas de douleurs ? »

« Aucune ...»

« Vous etiez pas en bien bel état lorsqu'on vous a amené ici ... »

Thomas se contenta d'hausser les épaules en répondant passivement aux questions d'ordre médical que le docteur lui posa encore quelques minutes. Il repartit finalement, ayant entendu tout ce qu'il voulait et repetant encore une fois à Thomas qu'il serait bien qu'il dorme et prennes du repos, il en avait encore besoin. Commentçant à ressentir de l'ennui, après quelques heures, il étira le bras pour saisir la télécommande et ouvrir la télé. C'était des vrais soaps, mais Thomas trouvait un mince interet à se moquer des acteurs médiocres. Après tout, il n'y avait pas beaucoup de divertissements dans un salle d'hopital, surtout quand les visites étaient interdites pour encore une journée complète. De toute façon, on le garderait sur la morphine encore quelques jours, et on le laisserait partir de l'endroit dans une semaine et demi environs.

Le lendemain, Thomas pitonnait toujours sur la télécommande, sans vraiment se soucier qu'il aurait probablement de la visite aujourd'hui, puisqu'elles étaient désormais permise. Ah mais après tout, qui perdrait son temps à venir voir un gars qui était maintenant obsédé par la télé et qu'on tenait sur morphine ?

« Tu sais que t'es vraiment nul toi ? » dit-il en s'addressant à l'acteur médiocre qu'il voyait à la télé et en laissant échapper un petit rire mou.

Aillya avait sentit les lèvres de Thomas effleurer sa joue, puis son inquiétude se calmer un peu, grâce à celui-ci. Les larmes continuaient tout de même de rouler faiblement sur ses joues pâles et encore plus lorsqu’elle le vît perdre complètement conscience. Elle le serra d’avantage contre elle, ne voulant surtout pas le laisser là et pour lui faire au moins comprendre qu’elle resterait près de lui, dans n’importe quelle situation. Elle tourna alors le regard vers William, en entendant ses paroles et un air triste et déçu apparut sur son visage. Il avait vraiment été à ce point. Aly’ ne reconnaissait plus son Ex Copain, depuis quelques mois déjà. Il était devenu violent, presque dur, même et surtout, se tenait avec une gang peu recommandable. Lui jetant un regard triste, tout en gardant le corps de Thomas contre elle et le serrant comme si elle avait peur que quelqu’un le lui prenne, elle réussi à laissé quelques mots faibles sortir de sa bouche, à l’intention de William.

« Qu’est-ce qui t’arrives… »

Lui dit-elle, d’un ton triste et déçu à la fois. Il n’était plus celui qu’elle avait aimé. Reportant son attention sur Thomas, passant sa main dans ses cheveux en priant silencieusement les cieux de le laisser en vie, qu’elle avait besoin de lui plus qu’elle ne l’avait crût. Si il mourrait, là, dans ses bras, jamais elle ne se le pardonnerait, Jamais…

On entendit alors un faible bruit, au loin : Celui des sirènes d’un ambulance, qui s’approchait de plus en plus. Après quelques minutes à peine, les deux véhicules Jaunâtres arrivèrent près de la ruelle. Des Ambulanciers sortirent rapidement et accoururent vers la troupe de personnes, dans la ruelle. Lyly eut de la difficulté à ce détacher de Thomas, lorsqu’ils durent le mettre sur une civière et demanda même si elle pouvait venir, au moins être près de lui. Elle voulait être certaine par elle-même qu’ils ne feraient rien de stupides qui pourraient mettre encore plus la vie de celui-ci en danger. Elle monta donc à bord, s’assoyant près de Thomas et jetant un dernier regard aux autres ambulanciers qui emmenaient William, sur sa civière. La gorge serrée de le voir lui aussi en si piteux état, Aillya s’empêcha de retomber dans la tristesse à cause de tout ça…

Après plusieurs longues minutes qui lui semblas une éternité, ils arrivèrent enfin à Sand Out. Elle sortit de l’ambulance et les suivit tristement, jusqu’à ce qu’on l’arrête et qu’on lui dise qu’elle ne pouvait pas aller dans la salle pour le moment. La jeune femme blonde soupira, allant s’asseoir sur une chaise plutôt inconfortable de la salle d’attente, ne se souciant pas des regards des autres, par rapport a son costume. En faites, elle ne se rappelait même plus qu’elle était déguisée, après tout ce qui s’était produit ce soir.

Ça faisait maintenant quelques instants que Miss James attendait dans la salle d’attente, se demandant ce qui pouvait bien se passé. Un médecin passa alors la porte et reconnu celui qui était près de Thomas, plus tôt. Elle s’approcha rapidement de lui et lui demanda son état. Il allait mieux. Elle sentit un poids de moins sur ses épaules et son cœur se desserrer un peu. Aillya voulut tout de suite savoir si elle pouvait au moins aller le voir, mais le docteur l’en empêcha, en lui disant que les visites étaient interdites pour le moment et que si elle voulait le voir, elle devra attendre au lendemain. Elle ne pût même pas aller voir William.

Le cœur gros, l’inquiétude continuant toujours de la submerger, Aillya entra à son loft, à pieds. Elle n’était pas d’humeur à retourner à la fête et passé la soirée chez elle, une bouteille ou même deux à la main, serait la meilleure chose à faire dans son cas…

***

Le lendemain, aux premières heures de visite permises, Aillya s’était dirigée vers l’hôpital. En faites, elle n’avait même pas touché à l’alcool, ni même à la dope depuis la soirée d’Halloween. Elle n’avait pas osé, repensant au mal que ça pouvait causé et repensant à Thomas – et à William – qui étaient là-bas, dans un lit d’hôpital. De plus, elle tenait à être sobre lorsqu’elle irait leur rendre visite. Elle se dirigea, pour commencer, à la chambre du plus amoché et s’arrêta au cadrage de porte, un instant, l’entendant parlé. Elle s’appuya sur le côté, croisant les bras sous sa poitrine et le regardant un instant, un sourire amusé s’accroché aux lèvres en l’entendant parlé…Voyant qu’il ne l’avait pas remarqué, elle sortit un commentaire plutôt idiot, comme Thomas pouvait le faire si souvent…

« Comment ça, je suis nulle? »

Dit-elle, un sourire amusé étirant ses lèvres pâles. En faites, son visage aussi était assez pâle, avec le peu de sommeil qu’elle avait réussi à avoir. Elle s’approcha un peu plus du lit, gardant son sac à main noir, qui était assortit avec ce qu’elle portait, contre elle. Ses cheveux blonds étaient remontés en queue de cheval sur sa tête, mais lui donnait tout de même le même air ravissant. Elle n’avait pas prit la peine de se maquiller, ni de mettre quoi que soit d’autre. Elle avait voulut arrivé rapidement à la clinique et donc, n’avait mit qu’un pantalon trois quart en Jeans, un chandail a manche longue noir qui découvrait ses épaules et de simple flip flop noir. Pas la peine de se faire belle pour se rendre à l’hospice, hen…Aillya s’assoya sur le bord du lit, près de Thomas et lui faisant toujours un léger sourire, contente de le voir en bon état. Elle commença alors a passé une main dans ses cheveux, toujours en le regardant…

Thomas riait toujours de l'acteur pitoyable en entendant une voix qu'il ne pourrait jamais oublier, dont il ne pourrait jamais se lasser. La voix de celle qu'il aimait, et indirectement de sa présence à l'hopital. Mais c'était bien loin d'etre la mentalité de Thomas, et de toute façon, il ferait n'importe quoi pour elle. Jamais il n'avait été si amoureux, si près à accomplir n'importe quelle connerie pour la personne qui s'est emparé de notre coeur. Ah mais tout simplement parce que c'était la seule fille à lui avoir plu pour autre chose que son corps. Il ne savait pas pourquoi mais...Avec elle, la première fois, ça avait été different. Leur relation devenait trop sérieuse et Thom gérait mal la sensation qu'il avait en la voyant chaque jour. Si belle, si intelligente, si Tout ! C'est ce tout qui avait probablement envouté Thomas, car depuis le jour où il l'avait vue à Blue Rocks, il n'avait jamais réellemenrt détaché ses yeux d'elle. Thomas réellement amoureux ? Qui l'eut crut...

« Aillya ! »

Il lui adressa le plus beau sourire que son visage abimé lui permettait de le faire. Ses plaies guérissaient lentement mais surment. Bientot, seulement les petites coupures et ecchymoses marqueraient son corps, et à se moment là il pourrait enfin ressortir de l'hopital. Esperons que William lacherait prise pour de bon après tout l'incident. Apres tout, lui aussi en avait mangé toute une par Brian. Ah, son frère lui avait sacré une vraie raclée ! Qu'il l'aimait son frère ! Viendrait-il le visiter ? Il esperait bien que oui, mais probablement que Brian avait autre chose à faire que passer ses journées à l'hopital.

Au moins, on réduisait graduellement les doses de morphine, puisque la douleur devenait de plus en plus supportable et aussi pour éviter la phase de sévrage. Thom se redressa légèrement dans son lit pour mieux parler en face d'Aillya. Malgré la quantité impressionnante de coupures et bleus, Thomas semblait parfaitement dans son assiette. Il dormait relativement bien, aidé par la morphine. Il ne souffrait pas et ne pensait à rien pendant de longues heures occupées à regarder les émissions ennuyantes des postes de télévision en voie de faillite. Et comble de bonheur, celle qu'il aimait passait avec tendresse sa main dans ses cheveux, plongeant son regard envoutant dans le sien. Il resta de longues minutes sans rien dire, seulement à la fixer directement dans les yeux, tentant de déchiffrer le message qu'elle voulait passer. Meme lorsqu'elle n'était pas maquillée, elle restait la plus belle femme au monde aux yeux de Thomas. Il posa doucement sa main sur le poignet d'Aillya pour saisir sa douce main.

« Je t'aime »

Il réalisa après quelques secondes qu'il l'avait réellement dit. Et qu'il le pensait réellement. Avait-il déja dit ;a une fille qu'il l'aimait, sincèrement ? Non, jamais. Ou entoucas, ce n'était qu'a moitié vrai ou quand la fille en question l'harcelait pour qu'il le répetes à chaque minute. Non, cette fois s'était sortit tout seul, avec son parfait consentement. Il l'avait vraiment dit...Comment réagirait-elle ? Après tout, il lui avait déja dit des milliers de fois, mais surment jamais il n'avait été aussi sérieux et sincère dans ses paroles...

Aillya sourit en entendant la voix de Thomas et en voyant le sourire qu’il lui fît. Elle n’aurais jamais crût le voir d’aussi bonne humeur, pas après tout ce qui s’était passé et la douleur qu’il avait du endurer. Et normalement, il n’était pas vraiment du genre a resté sagement couché dans un lit à regarder des Soaps américains tout à fait nul. Bon, ça, ça la faisait assez rire de le voir regardé des idioties comme celles-là! Un léger sourire amusé étira donc ses lèvres, un moment, en se rappelant comment elle l’avait prit, lorsqu’elle était arrivée dans la pièce. Mais Bon, tant qu’il allait mieux, c’est ce qui importait le plus pour la jeune femme blonde.

Continuant de passé sa main dans les cheveux de celui qui faisait toujours battre son cœur d’une manière différente qu’à l’habitude, Aillya laissa ses pensés vogués plus loin. Il allait mieux et ça, ça lui redonnait le sourire. Elle avait eut peur de le perdre, une peur dont jamais elle n’avait éprouvée et ne s’imaginait pas sa vie sans qu’il soit là, avec eux. Si ça n’avait pas été de l’arrivée rapide de Rachel, peut-être que jamais, il ne serait là, en ce moment, à regarder des émissions ennuyantes, dans un lit d’hôpital. Peut-être qu’il aurait été malheureusement près à être enterré six pieds sous terre. Un frisson d’horreur traversa le dos de Lyly, un instant, seulement à cette pensée. À l’idée qu’elle aurait pu être là, habillée en noir de la tête au pieds, à regarder un cercueil descendre calmement, près d’une pierre tombale, avec les paroles non réconfortantes du prêtre. Elle secoua rapidement la tête. Non, elle ne devait pas penser à ça! Il était en vie, il n’y avait plus de problème et il se portait bien! Qu’est-ce qui importait d’autre, maintenant, à part du bon conditionnement de Thomas…Après quelques instants de silence, passant toujours sa main dans ses cheveux, Aillya décida de parler, de dire ce qu’elle avait tant ressentit…

« Tu ne sais pas à quel point j’ai eut peur de te perdre…Et comme je suis heureuse de voir à quel point tu vas bien… »

Dit-elle, simplement, posant son regard dans le sien. Elle essayait d’effacer l’image du corps inanimé de Thomas, la veille, contre elle, les larmes ne cessant de roulé sur ses joues pâles. Elle se rappelait le sang, les nombreuses coupures qui se trouvaient sur le corps de celui qu’elle avait tant aimé, à ses 17 ans. Et pour qui, son cœur battait toujours aussi fortement…

Elle sentit alors la main de Thomas lui saisir le poignet, ce qui eut rapidement pour effet de la sortir de ses pensés. Reposant complètement son regard dans le sien, elle ne remarqua pas le léger sourire qui étira ses lèvres. Il était si beau, même lorsqu’il avait plusieurs ecchymoses, des coupures à plusieurs endroits…Il restait toujours fort malgré tout, il démontrait quand même une certaine assurance qui avait pour effet de toujours calmé les inquiétudes de la jeune femme. Elle voulut lui dire quelque chose, mais il parla avant et lui dit trois mots qui lui fît le plus grand bien : « Je t’aime… » Pour simple réponse, elle alla déposer un baiser amoureux sur ses lèvres, fermant les yeux de bonheur. Oui, c’était réciproque. Aillya l’avait surtout compris la veille, qu’elle tenait beaucoup plus à Thomas qu’elle ne l’aurait jamais crût. Qu’elle avait sentit qu’elle n’aurait plus aucune raison de vivre si il mourrait, si il quittait ce monde. Et ça, même pas William aurait réussi à l’empêcher de faire quoi que se soit pour aller le rejoindre là-haut…

[Post Merdique =.=]

Invité

Brian avait bel et bien marché jusqu'à chez Rachel, cela lui avait pris environ trois heures. Le temps d'arriver, Brian avait réussi à se calmer et avait remis ses idées en place. Il était redevenu le jeune homme tranquille et censé qu'il était encore il y a quelques heure.. Enfin, en apparence.... Dans son coeur, Brian était encore rempli d'émotions contradictoires et il ne savait plus trop où se mettre. Le jeune homme arriva enfin chez sa petite amie, s'il pouvait encore l'appeler ainsi. Toute la maison était noire, il n'y avait aucun signe de vie. Il cogna trois coups à la porte, mais personne ne répondit. Peut-être Rachel était couchée ou même, peut-être n'était-elle pas rentrée chez elle... Enfin, Brian espéra qu'elle lui reparlerait bientôt... Le jeune homme s'en retourna, insensible à la noirceur de la nuit. Il arriva dans la ville aux premières lumières du jour, entrant dans un restaurant quelconques pour déjeuner. Il avait eu beau passer une nuit affreuse, il en avait pas moins faim et un solide repas lui ferait surement du bien. Il mangea comme un ogre, à son habitude, et se dirigea vers l'hôpital à sa sortie. Il arriva, heureusement, alors que les visites venaient de commencer. Il se dirigea vers une réceptionniste, essayant de se composer un visage qui se voulait sympathique, malgré sa tristesse.

-Bonjour madame, dit-il, pourriez-vous me dire où est mon frère? Il s'appelle Thomas Kesler, il a été amené hier, en soirée.

- Oui oui... répondit la dame, énervée par un quelconque patient, il est dans la salle d'Urgence #2...

-Très bien merci! dit Brian avant de se diriger vers celle-ci. Alors qu'il s'apprêtait à pousser la porte lorsqu'une infirmière passa par là.

-Désolé mon petit, un seul visiteur à la fois dans les salles d'Urgence, attends ton tour!
Et l'infirmière s'en alla, continuant sa tournée des chambres.

Brian se dirigea donc vers une chaise posée proche de la porte de la chambre de son frère, voyant alors qu'il s'assoyait que c'était Ayllia qui était là.. Et qu'elle embrassait son frère.

-Eh bien, souffla le jeune homme, pas le moins du monde surpris. Si il n'avait pas vraiment passé de temps avec Ayllia durant la dernière année, enfin, moins qu'à l'habitude, il avait plus vu son frère et ses sentiments pour la jeune fille étaient très évidents. Il était temps...

Puis Brian se détendit, il avait certe une t`res mauvaise nouvelle à annoncer à son frère, mais il voulait le laisser avec Ayllia, question qu'il reprenne un peu de bonne humeur...
Le jeune homme sortit alors son cellulaire de sa poche, remarquant qu'il était éteint. Il l'ouvrit, consultant ses appels manqué. Il en avait un seul, d'un de ses amis qui se demandaient où il était passé... Il n'en avait malheureusement aucun de Rachel. Brian referma brusquement son cellulaire, ne sachant plus quoi penser. Il attendit alors que son amie sorte de la chambre d'hôpital pour qu'il aille voir à son tour son frère...

Un petit élan de douleur traversa le t'abdomen de Thomas. Ils avaient donné la dernière dose de morphine...quoi...Euhm ? Environs il y a 4-5 heures ? Si la mémoire de Thom était bonne, l'usage médical de cet analgésique avait cette durée. Allait-on lui en administrer d'autre ? Parceque la douleur qu'il ressentait au moment même était très mineure. En tout cas, en comparaison on calvaire de la soirée qui l'avait amené ici, elle l'était. Le docteur vint d'ailleur demander à Thomas une fois de plus si il ressentait de la douleur. Thomas lui répondit que c'était très minime, alors comme Thom s'y attendait, le docteur ne lui administra qu'une partie de la dose normale, allant comme ça en diminuant pour ne pas provoquer l'effet de manque provoqué par ce produit. C'est certain que Thom' se sentait mieux sous la morphine, mais c'était une réaction normale, et meme en usage médical, la dépendance pourvait s'installer, et les symptomes de sévrage ne disparaissaient qu'après 6 mois...Mais c'est pourquoi on habituait le corps et l'esprit de Thomas à diminuer les doses.

Les paroles d'Aillya eurent tot fait de chasser ses autres pensées. Le pensait-elle vraiment, ou elle ne disait ça que parcequ'il faisait pitié dans son petit lit d'hopital et qu'on le reconaissait à peine ? Il n'eut pas un doute bien long puisque quelques secondes plus tard, ses lèvres touchaient les siennes. Thomas savoura ce long baiser amoureux tu mieux qu'il le pouvait, légèrement retourné sur son lit pour saisir le visage d'Aillya dans ses mains. Lorsque leurs lèvres se détachèrent finalement, Thom étira un sourire franc, très sincère. Il avait attendu, rêvé de regouter à ses lèvres depuis tellement longtemps...Mais qu'est ce que ce baiser signifiait ? Qu'elle était réellement amuoreuse de lui, et pas de William ? Que ce n'était encore une fois que pas pitié ? Que ce n'était qu'une amourette comme ils l'avaient cru au départ ?

« Je n'aurais jamais pu mourir en paix sans t'avoir vue une dernière fois... »

C'était bien difficile de douter de la sincérité des paroles de Thom, puisque la seule chose qui marquait son visage était un mince sourire mais qui en disait long. Son regard insistant ne quittait pas Aillya, et dans ce regard, on ne lisait que de l'amour, que de l'envie et de la passion. Pendant un bref moment ou son regard dévia hors de la chambre, il crut apercevoir une personne familière. Était-ce Brian ? On voyait mal d'ici ! Après quelques secondes, il comprit que celui-ci n'entrait pas parcequ'Aillya était là. Mais Thom était bien avec Lyly...SOn frère pourrait bien attendre encore quelques petites minutes. Thomas replongea donc son regard dans celui d'Aillya, cherchant des réponses, peut-etre un sentiment qui les sauverait tous deux ?...

[Aucune inspi mais bon O.O]

Aillya avait détourné le regard en voyant le médecin donné une autre dose de morphine à Thomas. Elle détestait la vue de tout ce qui ressemblait à un instrument médicinal et une seringue, c’était une des plus pires. Et ce n’était pas parce qu’elle se droguait qu’elle se piquait nécessairement, elle en était incapable. Le cœur gros de voir que Thomas pouvait souffrir à ce point, Lyly attendit que le Médecin parte pour reporter son attention sur celui qui faisait battre son cœur comme jamais il n’avait battu…

Après le baiser amoureux qu’ils échangèrent pendant un long moment, Aillya reposa son regard dans celui de Thomas, un sourire en coin aux lèvres. Elle avait maintenant compris ses sentiments et elle devait lui faire savoir, lui faire comprendre ce qu’elle ressentait pour lui. Car oui, elle avait comprit que c’était de Thomas qu’elle était amoureuse, qu’elle se risquait à vouloir réessayer à vivre leur amour, en espérant que ça ne finirait pas encore comme la première fois. Elle entendit alors ses paroles, qui la touchèrent au plus profond d’elle-même. Elle alla glisser tendrement ses doigts entre les siens, les caressant amoureusement, le même sourire aux lèvres, avant d’aller l’embrasser une autre fois. Après le baiser, elle alla porter sa bouche vers son oreille…

« Je t’aime, Thomas…Crois Moi, c’est sincère… »

Lui murmura-t-elle, au creux de l’oreille, ses doigts toujours entre les siens. Aly’ recula un peu, le regardant dans les yeux, d’un regard amoureux. Elle sentit quelqu’un passé près de la porte et pût entrevoir la silhouette de Brian. Un léger sourire en coin, qui était un tantinet déçu, Aillya se releva, ses doigts toujours entre ceux de Thomas. Elle les détacha avec regret, continuant de le regarder dans les yeux…

« Ton frère est là…J’te monopoliserais pas plus longtemps, il a le droit lui aussi de te voir, après tout… »

Dit-elle, lui faisant un sourire. Elle alla l’embrasser sur le front, avant de s’en aller vers la porte.

[Vraiment pas d'inspi'! OO]

Invité

Brian attendait patiemment dans le couloir, ne tenant pas en place. Il faisait les cent pas, essayant de trouver le meilleur moyen d'annoncer la mauvaise nouvelle à son frère. Il n'arrivait pas a en trouver: Comment annonce-t-on à quelqu'un qu'un personne qu'il adore est mort? Surtout s'il est mort à l'endroit même où on se trouve...
Brian vit Aillya sortir de la chambre, il la remercia d'un signe de tête. Il était certain que, si le couple n'avait pas remarqué que Brian attendait, ils seraient restés beaucoup plus longtemps ensemble.

-Je serai pas long, tu peux attendre si tu veux. chuchota-t-il avant d'entrer dans la chambre.

Brian s'approcha lentement du lit de son frère, constant l'état de celui-ci. Il avait plusieurs pansement et blessures, mais le sang avait été nettoyé et Thomas ne semblait pas trop avoir mal.

-Alors, tu t'en aies sorti, à ce que je vois! Je savais que tu pourrais pas y rester, commenta Brian, essayant de faire passer le noeud qu'il avait dans la gorge. Le jeune homme contourna le lit, s'asseya sur une chaise pour se rele vez aussitôt. Il fit quelques pas, tournant sur lui même et finalement vint s'asseoir sur le côté du lit de son frère.

-Thom, dit-il, Thom... Hier, quand tu te battais avec Will, maman m'a appelé. Elle m'a demandé de te le dire... Brian fit une pause, avalant difficilement sa salive. Papa a eu une crise cardiaque hier soir... Il est mort, les médecins n'ont rien plus faire.

Brian détourna le regard, essayant en vain de retenir les larmes qui coulaient sur ses joues. Il ne voulait pas être celui qui mettait son frère à terre alors qu'il était déjà dans un lit d'hôpital. Il savait que Thom n'oserait pas pleurer devant lui, il était bien trop fier pour que son petit frère le voit faible. Et pourtant... Cela aurait rassuré Brian de voir qu'il n'était pas le seul à pleurer.

Soudain, il entendit son cellulaire faire un petit BIP!, caractéristique de quand il recevait un message sms. Il pria intérieurement pour que ce soit Rachel, mais ne regarda pas. Ce n'était ni l'endroit, ni le moment.

Brian avait raison sur de nombreux points. Premièrement que si lui et Aillya ne lMavaient pas vu, c'était bien vrai qu'ils seraient probablement restés ensemble très longtemps, voir toute la journée. Brian avait également raison en ce qui concernait l'amour que THom portait à son père. Ils avaient toujours étés très proches. Brian, c'était plus maman, et Thom plus papa. Ça avait toujours été comme ça, mais bon, Brian tenait beaucoup à leur père aussi, c'est certain, et personne ne pouvait le nier. Il entendit alors le commentaire - quoique dit dans une anxiété évidente - de son frère.

« He bien, toi, tu les as vachement démolis les amis de William! Bam bam, dans la gueule ! Je suis trop fier de toi ! Tu suis les pas de l'ainé on dirait ! » dit Thomas le sourire aux dents.

Mais son sourire s'amenuisit alors qu'il remarqua réellement l'air troublé et stressé de son frère. Thom ne l'avait vu comme ça que très rarement, et ça n'avait jamais égalé cet état là ! Mais qu'est-ce que ça pouvait bien être ? En plus, Brian n'était vraiment pas du genre à exagrerer les choses, alors ça devait être vraiment gros pour qu'il réagisses de la sorte. Lorsqu'il vint s'asseoir du pied du lit, avec son air d'enterrement, Thom fronça finalement les sourcils.

« Ça va, Brian ? »

Il eut la réponse bien vite. Une réponse qu'il n'aurait jamais voulu entendre. Leur...Leur père était mort ? Quoi !! Non mais c'était une blague ! NOn, ça ne pouvait pas arriver à leur père ! Il s'est toujours tenu en forme pourtant ! Ça n'aurait jamais du arriver ! Jamais ! Pourquoi tout lui arrivait en meme temps ! POur une fois qu'une parcèle de bonheure semblait percer sa morosité des derniers mois, un autre drame - de cette envergure en plus - devait lui tomber dessus ! Il vut Brian détourner le regard pour pleurer. Pour sa part, Thom baissa la tete, en proie à une combinason de nombreuses émotions, pour la plupart sombres. Pleurer ? Certainement pas devant Brian. La gorge serrée, Thom se redressa légèrement dans son lit. Non pas parcequ'il était inconfortable, mais que ce silence était plus qu'insupportable.

« Et...Maman...C...Comment elle le prends ? »

Thom ne savait pas comment réagir. Comment devait-il réagir ? Tout ce qu'il sentait, c'était une grosse boule lui serrer le coeur, et un immense sentiment d'impuissance face à l'événement. Ils auraient pu faire quelque chose...Quoi ? Il n'en savait rien, mais il y avait bien quelque chose qu'ils auraient pu faire pour éviter la tragédie ! Et Brian...Comment allait-il réagir à tout ça ? Thomas avait bien plus peur pour son frère qu'il ne semblait l'etre pour lui-meme. Pour une fois, peut-etre qu'il pourrait porter avec un minimum de dignité son role de grand frère qu'il avait bien longtemps négligé...

« Et...toi comment tu...? » dit-il, encore une fois dans l'une de ses phrases interminées, puisque sa gorge semblait limiter le droit de passage de ses paroles !

Invité

Brian évita le regard de Thom. Il savait que son frère était triste, lui et leur père avait toujours été très proche, mais l'absence de réaction visible de Thom mit Brian légèrement mal à l'aise. Il connaissait son frère, il savait qu'il vivait tout ''par en dedans'' mais Brian se sentait mal de pleurer devant lui...
Thom lui demanda comment leur mère allait... et comment lui-même prenait la chose... Brian sauta la deuxième question, il n'en savait rien lui même alors essayé de le dire à quelqu'un d'autre...
-Maman... je sais pas, répondit-il d'une voix tremblotante, je lui ai pas parlé depuis hier, il fallait qu'on aille la voir dans... Brian regarda sa montre, Trois heure. Mais je vais y aller seul, je crois... Les médecins te laisseront pas partir de sitôt.... Il va falloir tout organisée, le cercueuil, l’enterrement, le testament, j’en ai pas envie, mais je laisserai pas maman seule. Enfin, toi faut que tu te reposes.
ET Brian se rassit, mal à l’aise, ne sachant plus trop quoi faire. Il ne voulait pas laisser Thom seul, il n’avait pas envie de s’en aller, mais d’un autre côté, il voulait le laisser seul pour qu’il puisse laisser aller ses émotions.

-Enfin, je vais y aller moi... à la prochaine Frérot, dit Brian après quelques minutes d'un silence écrasant. Il se leva, fit un signe de tête à son frère et se dirigea à l'extérieur de la chambre. Il s'éloigna, sortant de l'hôpital et prit son cell dans ses main pour voir quel appel il avait manqué pendant qu'il était avec son frère. Il l'ouvrit et constata que ce n'était pas un appel, mais bien un sms.

«J'ai eu beaucoup de chocs ce soir, mais le plus gros a été de me chicaner avec toi... Je ne sais même pas pourquoi je t'écris mais j'en ai besoin... Je ne cesse de pensé à toi. même si je t'en veux pour les évènements passé... Peu importe ce que je me dis je sais que je seras pas capable de te bouder longtemps... Tu es ma seule raison de vivre, et je l'ai perdu... Et tout d'un coup ma vie s'est assombrie.... M'enfin bref je serai là où les chaussons aux pommes sont les meilleurs...»

Voilà ce qui était écrit sur l'écran de son cellulaire... C'Était de Rachel. Voir cela enmpli Brian de tristesse, mais aussi de joie, car la jeune femme ne l'avait pas totalement renié.

«...''où les chaussons aux pommes sont les meilleurs''...» C'était là où il l'avait emmené, à leur premier ''rendez-vous'', son coin cachée où il y a les rochers sur la plage. Brian s'y dirigea, non sans passer en premier par la pâtisserie qui fabriquait les fameux chaussons. Il ne savait pas pour Rachel, mais lui, malgré les nombreux évènements, commençait à avoir faim.

(Désolé, post merdique à cause du manque total de temps et d'inspiration :S Et désolé pour le retard)

[ Il est loin d'etre merdique ton post ^^ Entoucas il m'inspire ! ]

Aucune réaction. Surement de l'extérieur, mais à l'intérieur, s'était bien plus qu'une simple réaction. L'incompréhension et le refus se mêlaient à toute la tristesse et la solitude qui naissaient en lui. Tout ça ne pouvait paraître que dans les yeux légèrement vitreux de Thomas, mais il fallait être très attentif pour le remarquer. Remarquer que cette nouvelle le laissait mal. Triste et mal. Triste, mal, et seul. Même Aillya n'y changerait probablement rien. Sa solitude lui pesait comme une tonne sur les épaules, et personne ne serait capable de combler ce vide. Le silence pesant sur la pièce était aussi insupportable que le chamboulement d'émotions fortes qui traversaient le coeur de Thomas à l'instant même. La voix brisée de Brian vint troubler ce silence inconfortable.

« Je viendrais si je pouvais...Je voudrais tellement, tu le sais...»

Ça le frustrait réellement. De ne pas avoir été là, et de ne pas plus l'être en ce moment seulement à cause qu'il s'était arrangé pour provoquer William. Seulement parcequ'il avait une fois de plus agi comme un bel idiot et qu'il en subissait les conséquences. Il aimerait vraiment être là, du moins avoir été là ou l'être à l'avenir. Jouer le vrai rôle de l'ainé, et pas de celui qui se fout de tout et de sa famille. Jouer la personne qu'il aurait du devenir...Regret, amertume...Honte...Comment faire comprendre à Brian ? Comment ? Son départ régla la question. Thomas ne lui en voulait pas du tout contrairement a ce qu’il aurait pu penser. De toute façon, il avait mieux a faire et beaucoup à organiser puisque Thomas était dans l'incapacité de le faire. Une semaine complète à l'hôpital encore...laissé à lui-même et à la plaie ouverte de son coeur. Son père…Mort…Mort et parti pour toujours sans aucun retour possible.

Couché dans son lit, jour après jour, Thomas ne trouvait meme plus la motivation pour quoique ce soit. Les visites passagères de son frère n’amélioraient rien, et pas une seule larme n’avait coulé pour le moment. Brian lui en voulait peut-etre de ne pas réagir, de faire comme si rien ne s’était passé. Mais s’était mieux comme ça selon Thomas…Ça avait toujours été mieux comme ça. Les visites fréquentes d’Aillya mettaient une touche d’amour dans le cœur du jeune adulte mais plus rien ne le faisait sourire. Entoucas pas sourire sincèrement autre que par politesse. Mais meme la politesse, il était bien loin de s’en soucier en ce moment. Il n’attendait qu’une chose : Sortir de ce batiment maudit semblable à celui où on avait du tenter de réanimer son père.

« Votre séjour est terminé ici Mr.Kesler. Essayer de vous éloigner des batailles à l’avenir »

Thomas fit une signe de main quelque peu impatient en répondant, l’air tout aussi absent que depuis le début de la semaine. Depuis qu’il avait appris le triste sort de son père. Il n’avait le gout que d’une seule chose. Se défouler. Depuis une semaine, c’est à peine si on le laissait aller aux toilettes sans surveillance. Toute cette surveillance ne faisait qu’accroitre le désir d’un quelquonque défoulement chez Thomas. Quant à ses blessures, il n’y restait que quelques bleus aux niveau des cotes, mais il marchait bien droit, quoiqu’on voyait bien qu’il n’était pas tout à fait rétabli. Il était complètement épuisé à cause des nuits blanches qu’il passait sans cesse à l’hopital. Il mentait quand on lui demandait 20 fois par jour si il allait bien. Sérieusement…Comment pourrait-on bien aller ?

En mettant le pied hors de l’hopital, son regard ni son cœur ne fussent attendri par la belle ambiance qui regnait dans la rue en face du grand immeuble. Toute cette joie, cette perfection…c’était tellement faux…Tellement iréel. Tellement que s’en était presqe insupportable pour Thomas. Il était conscient de son état, alors il préféra prendre un Taxi pour se rendre chez lui. Solitude. Solitude et bière semblait la seule solution visible pour Thom’. Seule solution qui lui serait bénéfique à court terme. De toute façon, ses amis semblaient ne pas trop s’avoir soucié de lui depuis quelque temps…Enfait, peut-etre que s’était mieux comme ça.

» Salle #1