Chambre d'Aillya James #3

Elsa c'était retrouver a l'hopital. Un endroit quel détestait plus que tout mais elle n'avait pas eu le courage de partir et laisser son amie seule au soin des médecins et infirmières. Elle était assise dans la salle d'attente avec un café en main qui la laissait dégouter. Elle attendait de pouvoir aller voir ' Lyly dans sa chambre. Elle avait la tete acoter contre le mur a moitier endormis. Elle détestait les hopitaux et en plus c'était ennuyant a mort. Elle avait vécu asser d'émotion ce soir quel resterait bacler chez elle demain c'était certains. Elle n'avait meme pas envie de la plage et encore moins d'aller magasiner. Elle irait se cacher dans sa chambre, pot de nutella en main et vodka, le lendemain de cette journée morne, elle afficherait sourire et éclat comme d'habitude.

Elle avait retrouver Aillya a moitier acroupit sur le sol qui souffrait atrocement et avait essayer de l'aider le mieux quel avait put a passer cette douleur passagere. Par la suite la jeune femme c'était relever un peu chambralante et c'était diriger clé en main vers sa voiture. Elsa n'avait pas réagit la laissant aller sans mouvement. Elle se tourna pour recommenca sa marche. Elle avait vu Aillya acoter contre la porte de sa voiture puis elle voulu se retourner pour rentrer avec celle-ci. A peine son regard tourner, quel vit 'Lyly tomber mollement sur le sol. Elsa n'avait jamais courut aussi vite de toute sa vie pour rejoindre la jeune femme inconsicente sur le sol. Elle avait tenter de la soulever ce quel réusis, une chance que Aillya n'était pas très lourde. Elle l'avait étendut sur la banquette arrière du véhicule de son amie. Elle prit les clés et partit vers l'hopital. Rendut a l'hopital, elle laissa les infirmières déplacer Aillya et elle resta dans la voiture. Elle alla stationner la voiture puis y resta de longue minute. Elle resta encore la songeuse de rentrer ou pas rentrer. Finalement, elle prit son courage a deux main et passa les portes de l'hopital. Elle se dirigea vers la secretaire pour prendre des nouvelles d'Aillya puis suivit les indications d'attendre dans la salle d'attente. C'était ce qui tournais en boucle dans la tete de la jeune blondinette, sa soirée désastreuse.

Elle n'avait pas oser apeller aucun contact de 'Lyly meme pas Ash', Erika, Chris' et meme Thom'. Aucun était au courant. Elle attendait dans la salle d'attente ou sa patiente commencait a etre limiter. Elle n'en pouvait plus, il fallait quel la voit maintenant et c'était sa qui rendait le temp tellement long. Elle avait son portable entre les mains, qui ne sait pas qu'il est coller contre Elsa. Elle ne se déplace jamais sans lui. Elle réfléchisait toujours si elle ne devait pas rejoindre quelqu'un pour etre accompagner. Et non, elle décida de finir le tout en fermant son portable et le ranger dans sa poche de pantalon trois quart. Elle attendait encore et encore. Fixant comme un aimant l'horloge dont l'aiguille avancait au ralentit. Elle se sentait dans ses scènes de film qui était au ralentit et bien elle aurait voulut rapidement avancer le temp pour qu'Aillya soit en forme, quel rentre chez elle et que tout soit finit, terminer et que ce soit qu'une infime soirée classer dans sa vie. Elle ne voudrait plus en entendre parler avant très très longtemps. Elle prit une nouvelle gorgée de son café inbuvable mais dont elle se forcait pour rester éveiller. De toute facon, il allait finir dans la poubelle bientot. Elle pourait bien lire un magasine pour se relaxer mais sa serait de la torture de lire un magasine bon des années 80. Bon elle exagerait, il devait peut-etre datter de trois ou quatre ans mais encore c'était il y a très longtemp pour la jeune femme. Elle ne pouvait supporter d'etre ainsi tenu dans le suspence de savoir quand elle pourait sortir de cette endroit maudit pour pouvoir boire quelque chose de bon et pouvoir relaxer paisiblement dans son luxueux loft a écouter la télé ou danser comme une folle dans son salon la musique au max.

Et oui la jeune femme n'avait pas besoin de grand chose pour se détendre parfaitement. Mais la c'était impossible d'etre seule a coté de gens pitoyable et insociable, un café si on pouvait apeller sa ainsi et les nerfs a feu. La jeune blonde ne voulait meme pas s'aprocher des distributeurs de nouriture de peur d'etre intoxiquer par la nouriture qui a l'air malsaine. Et dire qu'ont était dans le lieu de la santé avec un café qui on dirait de l'eau chaude colorer. Insuportable pour la jeune blonde qui avait toujours tout quand elle le voulait ou sinon elle vivait des situations tellement mieux que sa. Elle était sur le point de craquer et ce n'était pas bon signe. Elle savait qu'il avait des jours ou on pouvait ceder et etre impuissante. La dernière fois que c'était arriver, Elsa devait bien avoir 13 ans et encore sa n'avait pas été aussi terrible que ce quel vivait. Peut-etre elle est tragique, sa oui. Elsa vit depuis toujours dans un monde rose meme plus que rose. Elle est riche, belle, parfaite, intelligente et a toujours vécu dans le parfais bohneur. Elle essuya une larme qui commencait a perler sur le bord de son oeil. Elle se leva et jetta sauvagement le café dans la poubelle avant de se lever et un peu marcher. Plusieur la regardait bizarement car ce n'était que des vieux débris qui était assis et si plate, voila ce qu'ils était moche et insipide. Elsa leur accorda un regard noir ainsi qu'un visage barbouiller d'eye-liner. Elle devait surement etre horrible mais aumoins elle n'était pas dans un endroit aisé, non mais elle aurait été combler d'etre a se genre d'endroit. Pas a l'hopital, impatiente et angoisser. Elle alla dans une salle de bain, face au miroir elle avait une mine déconfite. Elle passa un mouchoir sous l'eau pour effacer ces traces noir avant de se laver les mains puis sortir de cette endroit qui puait le désinfectant pour main. Elle détestait l'odeur de cette endroit que personne devait aimer. Elle alla se rasir puisqu'elle si sentait mieux.

Elsa finit par se calmer et se détendre sur la chaise incorfortable de l'hopital. Après etre sortit de cette endroit, elle acheterait des chaises confortable meme si devait payer une fortune. Aussi leur donner des contacs pour des cafés, quelque chose de buvable non ? En plus donner un don a un hopital, ce n'est pas geste bien. Elle fit un mince sourire a la penser de pouvoir remettre les pieds dans cette hopital meme si elle ne voudrait plus jamais remettre les pieds dans cette endroit. au pire cas, elle pourat etre dans de meilleure condition. Une infirmière l'approcha pour lui dire quel pourait enfin visiter son amie. Elle se leva et se dirigea vers la chambre d'Aillya. La numéro trois, une chambre priver puisque les assurances de la jeune fille lui permettait ce leger luxe. Elle se mit a coté de la jeune femme qui était toujours inconsiente. De fine larme coula sur ses joues.

[Je suis pas Consciente, en passant, Elsa!]

Aillya s’était sentit très mal et surtout très faible. Alors qu’elle s’approchait de sa voiture, un malaise la prit. Puis, ce fût le vide complet, total. Elle ne ressentait plus rien et ne savait même rien de ce qui se passait. L’inconscience, un était de faiblesse incontrôlable, qui ne se prévoit malheureusement pas. Lyly savait qu’elle n’allait pas bien, mais elle avait tout de même fait la stupide erreur de sortir de chez elle et d’aller prendre quelques verres en plus de la dope qu’elle venait de fumer. Elle aurait pu se sauver de ce moment…Seulement en ne touchant pas à la matière illicite, il y a déjà près d’un an de cela. Mais on ne pouvait reculer dans le temps, malgré les formidables technologies que nous connaissons aujourd’hui. Malheureusement, le jour où elle pourrait réparer ses erreurs, autant envers William ou Thomas, ou à quiconque, même, n’était pas arrivé. Ou même envers ses parents, sa sœur…Ou du bébé dont elle avait voulu se débarrasser, il y a plus d’un an de cela. Peut-être que ça aurait été sa chance d’être heureuse, d’avoir sa famille, même si elle ne se sentait pas prête à ça. En faites, entre ne plus avoir de chance de fonder sa propre famille ou être une mère indigne, elle préférait vivre une vie plutôt triste et non rendre celle des autres misérable. Car…Qui voudrait d’une mère droguée?...Certaines personnes pourraient être surpris de savoir tout ça, car oui, derrière cette fêtarde d’Aillya James se cachaient un cœur et des rêves plus profonds qu’on pouvait le croire … Amour, mariage, Famille…Bonheur. Et tout ça, elle le voyait qu’avec une personne…Si il voulait toujours d’elle…

Elsa l’avait rapidement transporté à l’hôpital, où l’on s’était démené pour lui trouver une civière avec l’aide de laquelle, ils l’emmenèrent dans une chambre d’urgence. Ils commencèrent rapidement les tests, pour trouver ce qui se passait avec la jeune femme blonde en piteux état. Lyly était légèrement sortie de son inconscience à quelques reprises, sans pourtant ouvrir les paupières, que ce soit un tantinet. La faiblesse était toujours là et pour une raison qu’elle ignorait, on aurait dit qu’elle retomberait toujours dans l’inconscience a chaque fois qu’elle semblait s’en sortir. Elle pouvait distinguer quelques fois les voix presque affolées de quelques infirmiers devant son état qui semblait se détérioré. Son pouls était de plus en plus faible et elle était prise de quelques spasmes ici et là. Les médecins découvrirent un important niveau de drogue dans son sang et ne purent que constaté qu’ils devaient faire vite, si ils voulaient la sortir de là. Si ils attendaient, que ce soit d’un millième de secondes, ils risquaient certainement de la perdre. Voyant le niveau de son pouls descendre en flèche, l’un des médecins sortit les défibrillateurs, pour ensuite les posés aux endroits requis, aidant le cœur de la jeune femme à battre un peu mieux. Par chance, ils eurent le résultat escompté et continuèrent donc leur travail pour la survie d’Aillya…

Les médecins finirent par la brancher à quelques machines, en espérant que ça aiderait le cas de la patiente. Son pouls au rythme du moniteur près d’elle, les infirmiers finirent par quitter en direction de d’autres postes. L’un d’eux, par contre, alla à la rencontre d’Elsa, la sauveuse et surtout, bonne amie de la patiente…

« Vous pouvez aller voir votre amie, dans la chambre numéro 3, sur votre droite. De plus, le Docteur Harris vous y attends, il aurait quelques petites choses à vous dire sur l’état de Mlle James… »

Dit alors l’infirmier, avant de tourner les talons pour aller regarder dans une pile de dossiers derrière le comptoir où se trouvaient quelques secrétaires. Jetant de brefs coups d’œil, il la vit se décider à se rendre à la chambre D’Aillya.

Le docteur était dans la pièce, une plaquette de bois dans les mains et qui lui permettait de mieux prendre des notes sur l’état d’Aillya, pour compléter par la suite son dossier médical, comme il devait toujours le faire. Regardant le moniteur qui indiquait le niveau des battements de cœur de la patiente, Dr Harris se retourna, écrivant les résultats sur ses feuilles. C’est alors qu’en relevant la tête, il remarqua Elsa qui entrait dans la chambre. Lui faisant un léger sourire en coin rassurant, le médecin remit ses feuilles en ordres avec de contourner le lit et de s’approcher de l’amie de la patiente. Il lui tendit la main, pour qu’elle la sert, en simple signe de politesse.

« Je suis le docteur Harris. C’est moi qui vais m’occuper de Mlle James jusqu’à ce qu’elle aille mieux. Et grâce à vous, il y a de fortes chances qu’elle s’en sorte. Vous l’avez emmené juste à temps. Un peu plus et on l’aurait certainement perdue, à ce moment même… »

Il s’arrêta un moment, gardant le silence et regardant Aillya un instant, pour ensuite reporter son attention sur Elsa. D’un air sérieux, il repris, serein.[i]

« Votre amie souffre d’overdose, d’après ce qu’on a pût constater. En faites, elle souffre surtout du mélange mortel de la drogue et de l’alcool. Croyez moi, elle a une de ces chances, d’être au moins inconsciente, en ce moment! » [i]Il soupira un moment, regardant le moniteur, tout en faisant un sourire triste à la jeune femme près de lui… « On souhaiterait qu’elle ne soit qu’inconsciente et qu’elle aille bientôt mieux. Mais nous craignons qu’elle soit en ce moment…dans le coma. Enfin, ça ma tout l’air de cela. Nous ne savons donc pas le nombre de temps qu’elle sera ainsi, ni si son état va se détériorer ou resté comme il est en ce moment. Nous allons faire tout en notre pouvoir pour la remettre sur pieds »

Il fît alors une pause, avant de se diriger vers la porte.

« A-t-elle de la famille ou d’autres personnes qui devrait être au courant? Vous n’aurez qu’à le dire à nos réceptionnistes et elles les contacteront. Et si vous avez des questions ou quoi que se soit, demandez le Docteur Harris et j’arriverais… »

Il quitta alors la pièce, laissant Elsa seule avec le corps inconscient d’Aillya…

Elsa était a peine rentrer dans la chambre. Elle était rester quelque instant dans le cadre de porte. Elle avait avancer pas par pas avant de se retrouver proche du lit d'Aillya. Elle était brancher a quelque machine. Elle essuya ces larmes rapidement avant de se retourner et voir l'infirmier. Elle le regarda avec un bref sourire. Il avait l'air bien rassurant et sympathique mais ce n'était pas vraiment le moment. Elle avait une amie brancher au machine qui avait elle ne savait pas quoi, elle ne savait meme plus si elle était son amie ou pas. Elle ce sont engueler et elle est dans une hopital. Franchement, elle ne pourait vivre pire. Elle foudraya d'un regard noir le Docteur Harris dont elle se fichait completement. Elle aurait voulu qu'il prenne moins de temp et qu'il lui dise clairement ce qu'il se passait. Il avait l'air d'un deux quotient avec sa lenteur. Il devait surement etre clément et essayer d'annoncer les mauvaises nouvelles le mieux possible mais faut quand meme pas faire mourir les visiteurs d'attente. Bon, elle était légrement braquer sur les bords, en colère et triste a la fois ce qui ne facilitait pas la chose. Elle regardait autour d'elle, les machines dont les bips sonores l'agacait au plus au point. Elle sortit de sa " reverie " quand enfin le docteur de Lyly avait prit la parole. « Je suis le docteur Harris. C’est moi qui vais m’occuper de Mlle James jusqu’à ce qu’elle aille mieux. Et grâce à vous, il y a de fortes chances qu’elle s’en sorte. Vous l’avez emmené juste à temps. Un peu plus et on l’aurait certainement perdue, à ce moment même… ». Elle avala difficilement le faite quel aurait pus perdre Aillya, quel l'avait sauver la réjouissait mais elle aurait voulu avoir une meilleur nouvelle. Elle ferma les paupières pour respirer avant de rouvrir les yeux pour remettre sont regard barbouiller de larme sur le Docteur Harris.

- La perdre ? Vous devrier prendre des cours de Psychologie, car votre manière d'annoncer les mauvaises nouvelle est loin d'etre délicate.

Dit-elle avec une pointe de rage et de tristesse. Elle n'en pouvait vraiment plus et elle c'était défouler sur la personne qui avait sauver Aillya de la mort. Elle baissa la tete vers Aillya qui lui avait toujours donner courage et espoir a faire face a ses difficulters. C'est alors qu'elle se rapella de leur première rencontre. En Italie, elle c'était amuser toute l'été comme des folles et n'avait pas manquer une occasion après pour garder contact. Elle avait toujours été lier sans problème et c'est avec plaisir quel c'était retrouver a Malibu. Il c'était passer beaucoup de chose depuis cette rencontre de jeunesse. Elle respira un bon coup avant d'afficher une mine de gamine.

- Désoler, je .... je me suis un peu emporter.

Elle avait laisser plus parler les émotions puisque quelque larme perlait sur ses joues. Elle trouva un mouchoir dans sa poche quel avait prit dans une salle de bain de la toilette des femmes. Elle essuya son visage rougit puis le jetta dans la première poubelle venu. Elle avait le coeur qui battait la chamade. Au moins, elle savait que sa copine n'était pas morte. Mais il semblait avoir une pas très bonne nouvelle. « Votre amie souffre d’overdose, d’après ce qu’on a pût constater. En faites, elle souffre surtout du mélange mortel de la drogue et de l’alcool. Croyez moi, elle a une de ces chances, d’être au moins inconsciente, en ce moment! »,« On souhaiterait qu’elle ne soit qu’inconsciente et qu’elle aille bientôt mieux. Mais nous craignons qu’elle soit en ce moment…dans le coma. Enfin, ça ma tout l’air de cela. Nous ne savons donc pas le nombre de temps qu’elle sera ainsi, ni si son état va se détériorer ou resté comme il est en ce moment. Nous allons faire tout en notre pouvoir pour la remettre sur pieds ».

Elle ne c'était justement pas tromper. Aillya dans le coma et encore pire elle l'avait laisser seule l'abandonna avec ces problèmes. Elle n'avait pas réaliser que si elle l'abandonnait pour la drogue que celle-ci allait continuer et surement empirer les choses. Elsa se rapella de l'état de Lyly au bar. Elle ne marchait pas bien en plus d'avoir un comportement loin d'etre normale. Elle prit tout le cas de son amie sur son dos. C'était surement sa faute, elle c'était sentit seule et délaisser. Elle était depuis quelque mois sa seule confidante et elle l'avait laisser tomber. Elle avait osser causser des problèmes a sa meilleure amie. Elle reposa son regard sur Aillya qui était dans le coma, a cause de la drogue et de l'alcool. C'était ainsi qu'elle avait traiter son amie.

Elle ne pouvait empecher les larmes qui coulait a flot sur ses joues. Elle se sentait coupable. Elle ne s'essuya pas cette fois ci. Elle laissa les larmes couler, effacer son maquillage qui restait et rougir sa fine peau. Elle ne répondit pas au Docteur avec des mots singlant cette fois ci. Elle laissa tout couler sans rien répondre. Après quelque minute, ces émotions c'était replacer et elle laissa le docteur continuer. « A-t-elle de la famille ou d’autres personnes qui devrait être au courant? Vous n’aurez qu’à le dire à nos réceptionnistes et elles les contacteront. Et si vous avez des questions ou quoi que se soit, demandez le Docteur Harris et j’arriverais… ». Elle avait la gorge serrer quand il parla de famille. Elle n'attendit pas qu'il sorte de la pièce avant de lacher tristement.

- Ces parents sort mort mais je sais qui apeller.

Elle le laissa partir de la pièce regardant une dernière fois Aillya. Elle partit vers la porte de la chambre se dirgea vers le stationement sachant qu'Aillya tranait avec elle son portable. Elle l'avait problablememt laisser dans sa voiture. Elle avait raison et elle trouva le cellulaire d'Aillya. Elle l'apporta avec elle pour remettre les pieds dans l'hopital et se diriger vers la secretaire. Elle lui donna le numéro de Thomas qui voudrait des nouvelles de Lyly en plus de Summer. Elle contacterait elle meme les amies d'Aillya. Elle alla dans la chambre numéro trois, celle d'Aillya avec son portable. Elle apella une après l'autre les amies d'Aillya. Elle ne discuta pas longtemp avec certaine et d'autre elle laissa des messages sur la messagerie ou des textos. Elle était assise sur une chaise incomfortable encore de la chambre d'Aillya. Reprenant le mieux son calme, respirant tranquilement.

Thomas regardait le plafond de sa chambre en désordre, pour peut-etre...la 20e fois de suite ? Le sommeil ne venait jamais, et encore moins après sa petite soirée tournée au beurre avec Aillya. Aillya qui avait dit tellement de...Choses. Thomas se répetait sans cesse que ça ne devrait pas l'atteindre, mais oui, ça lui faisait l'effet d.un couteau dans le coeur à chaque seconde qui passait. Un 2e couteau dans le coeur. Un 3e peut-etre ? Il ne les comptait meme plus. Après tout...ça n'avait plus d'importance. Plus rien n'avait d'importance...Un coup de fil vint interrompre ses pensées sombres. Mais qui pouvait bien appeler a cette heure ? Si c'était une blague, alors il irait volontiers faire regretter celui qui lui la faisait. Il n'était certainement pas d'humeur à rire en ce moment. Il n'était d'humeur a rien enfait. Thomas décrocha, et répondit d'une voiz fatiguée et torturée.

« Oui ? »

« Thomas Kesler ? »

« Oui »

« Aillya James vient d'arriver à l'urgence. Elle a fait une over-dose. Vous pouvez venir lui rendre visite si ... »

Thomas raccrocha. Il ne voulait certainement pas en apprendre plus. Et si elle...Si elle mourait, avec le seul souvenir de lui de leur chicane...De lui avec Elsa, l'air fatigué et lugubre ? Avec aucune attention pour elle ? Il ne voulait pas qu'elle quitte avec cette idée de lui...Il ne voulait pas qu'elle quitte tout court. Il n'y survivrait jamais. S'en était trop pour lui...Incapable d'en supporter plus. William...Son père...ensuite ça...Pourquoi Dieu s'acharnait à lui rendre la vie impossible...Laissant la panique le submerger, il attrapa ses clés et fila en vitesse vers l'hopital, dépassant de beaucoup la limite de vitesse. Il entra en courant dans l'urgence, l'allure encore pire que plus tot dans la soirée. Les yeux rougis, les cheveux en bataille, les cernes. Le parfait reflet de son état d'esprit. Passant devant toute la file, il s'adressa a la receptionniste.

« Ou est la chambre d'Aillya James ? »

« Monsieur, vous devez faire la file »

Les mains de Kesler se crispèrent « Je veux juste savoir son putain de numéro de chambre ! » cria-t-il, avec une expression faciale qui faisait presque psychopathe.

Un peu terrorisée, la receptionniste lui rémonda timidement, et Thomas fila vers le numéro de chambre de l'élue de son coeur. L'élue de son coeur sur son lit de mort...Et par sa faute. Encore. Toujours à cause de lui. Il était une nuisance, s'était clair. Il arriva devant la chambre et la vue d'Aillya inerte lui donna un haut-le-coeur. Il était figé. Incapable de bouger ou de parler. Incapable de laisser son corps obéir à ses pensées. Laissant un mélange de tristesse, de colère et de haine envers lui-meme le submerger, il donna un violent coup de pied contre un chariot, qui s'écroula par terre dans un grand fraquas. Il ouvrit la porte de la chambre et entra, sans meme adresser un regard à Elsa. Il ne pouvait pas y croire...Ce n'était pas elle...Ce n'était pas Aillya qui allait mourir à son tour...Jamais il ne le laisserait arriver...Jamais il ne...

« Attrapez-le ! » cria l'un des gardes qui avait aperçu le geste de Thomas.

Des bras s'enroulèrent autour du jeune homme qui se débattait comme si s'était pour sa vie. Il N'h.ésita pas a donner de bons coups de coudes dans les cotes de ses assaillants. Mais ils le maitrisèrent bien assez vite, et toute l'énergie utilisée pour se débattre semblait avoir disparue d'un seul coup, alors que ses cris se tranformaient graduellement en sanglots. Ils le tiraient hors de la chambre, et Thomas donait tout ce qui lui restait pour résister. Ses yeux déjas rougis par la fatigue étaient maintenant recouverts d'un épaisse couche d'eau.

« Non...non je veux juste la...voir...Je...veux juste qu'elle s'en sorte...» Sa dernière phrase fut d'une douceur qu'on ne lui soupsonerait jamais en ce moment. Pas plus que les larmes qui perlaient désormais ses joues sales.

Aillya restait dans la même inconscience, dans ce coma profond et sans fin. Elle ne se rendait compte de rien, autour d’elle, ne ressentait rien. Branchée à plusieurs machines, qui faisaient en sortes que son cœur ne cessent de battre ou qu’elle arrête soudainement de respirée, tout se passait un peu mieux, pour sa santé. Bien sûr, si elle réussi à sortir de son coma, les choses ne seraient plus pareilles…Elle faisait une overdose, c’était bien suffisant pour changer la vie de quelqu’un…

Thomas s’approcha soudainement de la pièce, mais seule Elsa aurait pu le remarquer. Car c’était bien sûr la seule à être dans la chambre, avec le corps inerte de la blondinette de 20 ans. L’endroit était silencieux, on entendait que les bips sonores des divers moniteurs et machines près de la patiente. Jusqu’à ce que Thom’ donne un coup de pieds sur un chariot non loin. Ça fît un vacarme atroce, un bruit qu’on entendait presque jamais dans ses hôpitaux souvent trop silencieux pour certain. Disons que ce n’était pas un endroit plaisant où aller. Un endroit que jamais, Aillya n’avait vraiment adorée, mais que si c’était pour le bien de quelqu’un, il y aurait été…Comme Elsa l’avait fait pour elle. Elle aurait été prête à vaincre n’importe quoi, seulement pour le bonheur de quelqu’un. C’est certain qu’elle n’avait pas peur des hôpitaux, mais le silence, l’ambiance qui y régnait pouvait donner des frissons dans le dos.

« Attrapez-le! »

Avait alors crier un garde, aux autres près de lui. Trois hommes de bonnes tailles et de bonnes carrures, vêtus de blancs, -sûrement pour ne pas être trop remarqué, vêtu de noir- s’approchèrent alors rapidement de Kesler et l’attrapèrent. Plusieurs reçurent des coups de coudes plutôt violents, mais avec le temps, ils s’y étaient habitués. Ce n’était certainement pas la première fois qu’ils voyaient quelqu’un réagir de cette façon, en voyant un de leur proche dans le coma. Reculant avec force l`homme qui avait de plus en plus de difficulté à se défaire de leur emprise, les gardes aperçurent alors le Docteur Harris arriver en vitesse vers eux, les sourcils froncés…

« Qu’est-ce qui se passe ici? »

Demanda-t-il, alors, regardant l’un après l’autre chaque garde, ainsi que Thomas qu’ils tenaient fermement.

« Il a pousser un de nos chariots, près de la chambre numéro trois… » Lui répondit un des gardes, qui serrait le bras droit de celui qui avait causer tout ces problèmes. Le médecin regarda longuement Thomas, de la tête aux pieds et constata rapidement que c’était quelqu’un qui tenait sûrement beaucoup à Aillya. Il fit signe aux gardes de le lâcher, ainsi que de le faire asseoir sur la chaise non loin. Harris s’approcha alors du jeune homme, les mains dans son sarrau blanc.

« Vous devriez vous calmer…Nous sommes dans un hôpital et plusieurs personnes sont ici pour prendre du repos… »

Mais avant que Thomas puisses répondre quoi que se soit, le Médecin enchaîna…

« Je suis le Docteur Harris…Êtes vous un proche de Mlle James?.. »

Demanda-t-il, alors, d’une voix calme mais très sérieuse à la fois.

[Pas Sup! xD]

« Lachez-moi, Merde ! »

Se débattre...Ne pas se laisser avoir. Il se repeta ces mots pendant quelques secondes a peine, qui lui parurent pourtant une éternité. Pourquoi ? Surment à cause de son état mental...Ou de sa fatigue peut-etre. Alors qu'on l'entrainait hors de la chambre, et que son visage plus tot déformé par la haine se teintait graduellement de profonde tristesse, les gardes le lachèrent enfin. Il se dégagea violemment lorsque leur emprise de dessera. Biensur, ça frustra le garde, mais heureusement celui-ci recula sans dire mot. Thomas essuya tout aussi brusquement les larmes qui s'échappaient de ses yeux, en voyant le docteur d'Aillya arriver. Il tremblait. Beaucoup...Beaucoup trop disons. Et ses paupières lourdes ne faisaient qu'ajouter à son malaise.

« Vous devriez vous calmer »

Me Calmer ? ME CALMER ? se repeta Thomas mentalement. Non mais il était à ma place peut-etre ? Comment voulais-tu te calmer en voyant que celle tu aimes est dans un coma, et blanche comme un drap. Elle ne vivait que par l'aide de machines ! Et il voulait peut-etre lui annoncer une bonne nouvelle ? Certainement pas, alors il ne voyait pas pourquoi il aurait à se calmer. Lorsque le docteur s'approcha de lui, Thomas recula aussitot. La lumière au plafond était si forte que Thomas avait presque à fermer les yeux. Elle donnait en plus un bon aperçu de l'état pitoyable de Thomas.

« J'ai l'air d'un inconnu qui passe par là pour le plaisir peut-etre ? Je vois pas pourquoi j'aurais à me calmer si ma blonde est en train de mourir à cause de moi ! » hurla-t-il en laissant plusieurs larmes naitre de nouveau dans ses yeux.

Mais comment pouvait-il etre calme hein ? Comment pouvait-il rester impassible à ce spectavle atroce ! Pourquoi ne pouvaient-ils rien annoncer de bon, ces médecins ? Ils enchainaient morts une fois après l'autre, et en entrainaient d'autre avec eux. Pourquoi fallait-il que ce soit elle qui meure ici, et non pas lui, 1 mois plus tot ? Trop de questions pour si peu de réponses. Trop de choses...Trop. Thomas se frotta encore les yeux, pour y retirer les larmes, mais surtout pour combattre la fatigue qui l'imergeait depuis 3 bonnes semaines. 3 semaines de sommeil troué, sinon inexistant. 3 semaines a oublier. Mais aussi 3 semaines qui ne pouraient jamais s'effacer. 3 semaines ou il aurait été mieux mort.

« Elle va mourir...» gémit-il en regardant par la fenetre de la chambre le corps inanimé qu'il aimait tant avoir dans ses bras, laissant un léger chancelement le secouer.

Le Docteur Harris avait longuement regardé Thomas, sans rien dire. Il avait continué, malgré tout, à se débattre contre les gardes. On voyait bien rapidement qu’Aillya importait beaucoup aux yeux du jeune homme, car il luttait, comme si quelqu’un voulait lui enlever sa propre vie…C’était triste, très triste à voir, tout cela, car aucuns médecins ne souhaitaient voir leur patients mourir et encore moins, leurs proches vivrent avec tout ça. À chaque fois, ils se sentaient toujours un peu plus coupables, comme si ils auraient pu faire plus pour sauver la vie de la personne…Mais malheureusement, dans la plupart des cas, il n’y avait plus rien à faire. Et il fallait annoncer cela à la famille, aux proches…Devoir resté impassible devant la tristesse et la douleur...C’est en voyant Thomas agir ainsi, qu’Harris vît rapidement que si ils étaient incapable de sauver Aillya, ils allaient avoir affaire à une violence, une tristesse et une douleur atroce, de sa part…

Il écouta les paroles de Kesler, qui était visiblement sur les nerfs et qui utilisait une voix plutôt agressive. Il devait se calmer malgré tout. Il soupira un moment, continuant de regarder l’homme devant lui. Il était plutôt amoché. Il avait quelques cicatrices à certains endroits, en plus d’être pâle et cerné. Ses yeux étaient rougis, mais pas nécessairement seulement à cause de l’état d’Aillya. Comment faire, pour l’empêcher de saccager encore plus ce qui se trouvait autour de lui, ainsi que de l’aider à ne pas tout prendre au négatif? Comment lui faire comprendre que…Réagir ainsi n’aidera certainement pas la jeune femme à reprendre ses esprits et à aller mieux. Il lui prit le bras et l’approcha de la chaise, pour qu’il aille s’y asseoir, ce qui pourrait au moins l’aider à reprendre une bonne respiration…

« Écoutez, Monsieur… »

Il s’arrêta un moment. Il ne savait même pas son nom…Et il savait que si il lui demandait, il risquerait une autre réplique cinglante. Il regarda donc parmi ses feuilles, sur sa planchette et retrouva la liste des deux personnes que l’amie de la patiente avait donné aux Secrétaires…Si il était le copain d’Aillya, c’était presque certain que c’était lui qu’elle ait demandé qu’on appelle. Il reporta alors son regard sur le jeune homme toujours ébranlé, devant lui.

« …Monsieur Kesler. Ce n’est pas en criant ou en restant ainsi que vous nous aiderez à l’aider. Reprenez votre calme, ça ne fera que moins aggravé la situation…Et Puis, elle fait une overdose. Vous ne pouvez pas contrôler quelqu’un qui prends de la drogue en trop grande quantité, c’est impossible. Alors, ne mettez donc pas cela sur votre faute, ça ne sert strictement à rien… »

Lui dit alors le médecin, gardant son calme et d’un ton un peu plus imposant, pour qu’il prenne au moins la peine de l’écouter. Ça ne servait a rien de perdre son calme, ça ne la ferait certainement pas sortir du coma…Il le vît alors regarder par la fenêtre de la chambre et entendit ses paroles…Il ne pouvait jamais vraiment prédire ces choses, alors il lui dirait ce qu’il sait et ce qu’elle pourrait risqué. Si on n’était trop lent et pas franc avec un proche, c’était une des pires choses pour leur moral…

« Elle ne mourra pas nécessairement…Pour l’instant, tout est stable, son cœur bat normalement et elle ne montre aucun signe qui pourrait nous dire si elle va vers la mort…Elle est dans un coma plutôt profond, mais elle a bien des chances de s’en sortir sans trop de problèmes… » En espérant que tout ça l’aiderait à se calmer…

« Et Puis…Vous pourrez aller la voir…Lorsque vous serez complètement calme… »

[désolé du manque de contenu, j'avais pas vraiment d'inspiration]

Se contenir. Thomas ne se concentrait plus que sur la-dessus, comme le docteur n'arretait pas d'exiger de sa part. Il était si fatigué...Et il ne savait pas du tout comment réagir à tout ça. La voix de Thomas était certainement agressive, tout comme ses gestes, mais pour le jeune adulte, ça semblait la seule façon d'exterioriser sa détresse. Thom n'était pas nécéssairement violent, mais il n'avait jamais eu a supporter autant de choses en meme temps. Lorsque le docteur lui agrippa le bras, Kesler n'eut pas la force de résister. Et puis, ça servait à quoi de toute façon. Meme si sa colère disparaissait lentement, son trouble était toujours là, et les tremblements de ses mains ne cessaient pas du tout. Comment pouvait-il esperer gagner un peu de sommeil avec tout ça? Puis le docteur lui parla sur un ton qui aurait normalement dut le remettre à sa place. Thomas le regarda droit dans les yeux, pendant que le docteur lui affirmait qu'il n'était pas la cause des consommations de drogues de sa copine.

« Mais c'est à cause de moi que ... »

Pourquoi parler pour ne rien dire. De toute façon que ce soit sa faute ou non ça ne changeait rien à son état. Elle était dans le coma, et selon Thomas, elle était partie pour y rester, meme si les constatations du médecin s'avéraient encourageantes. Aucunes paroles ne pourraient rassurer Thom. Après tout, le docteur voulait seulement qu'il se calme. Qu'Aillya s'en sorte ou pas, ça ne devait pas vraiment l'importer. De toute façon, pourquoi s'attendre au mieux quand on sait que la vie s'arrangera par la suite pour nous décevoir. Il s'attendait au pire, et savait qu'il avait probablement raison de le faire. Aucun espoir. Juste un rêve. Aller la voir ? A quoi bon en sachant que ça ne donnerait rien...Ou que ça le découragerait encore plus...Thom jeta un regard autour lui et nota une machine a café dans la salle d'attente quelques pas plus loin. Il se leva sans plus regarder le docteur.

« Je vais me chercher un café » siffla-t-il en se dirigeant par la-bas.

Un café pourrait certainement clarifier un peu ses idées. Pas très bon, mais l'effet était le meme. Avec un peu de chance, le docteur le laisserait tranquille. Mais non, puisqu'en revenant vers la chambre d'Aillya, le docteur était toujours dans les parages. Comme si il avait un dernier mot à dire. Thom regarda une fois de plus par la fenetre de la chambre le visage qu'il adorait tant. Son coeur se serra dans sa poitrine comme si il voulait imploser. Pourquoi en étaient-ils là ? Pourquoi ne pouvaient-ils pas mener une existence un peu plus facile. Malibu la ville de vos rêves ? Pfff, on lui avait menti. Mais d'un autre coté, il devait en être là par sa faute...Pourquoi c'était si compliqué ? Thom restait là, planté devant la fenetre, a peine plus vif qu'avant son café, totalement perdu dans ses pensées. Plus personne n'était autour de lui. Il n'existait désormais plus qu'elle et lui. Mais, elle, s'appretait à quitter sans retour.

Elsa qui était entrain de mourir d'ennuie regardait le sol. Elle pourait s'y mettre a compter les tuiles juste pour faire passer le temp. Elle allait perdre patiente a attendre ce meme bruit. Ce bip continuelle qui sortait des machines qui tenait son amie en vie. Elle n'avait pas encore vraiment conscience que son amie avait froller la mort et qu'elle l'avait sauver. Sauver d'une mort certaine mais son état ne c'était pas améliorer, elle était toujours entre la vie et la mort. Elle aurait aimer que quelqu'un arriver bientot, briser se silence inssuportable qui regnait. Ces alors quel fit un sursaut a ce vacarme qui résonait dans l'hopital. Elle se leva rapidement de sa chaise pour voir ce qui venait d'arriver. Elsa ne s'attendait pas a y voir Thomas Kesler a coté d'un charriot dont le contenu s'étallait sur le sol. Elle eut juste le temp de se pousser sur le coté pour ne pas etre durement percuter par l'arriver brutale dans la pièce de Thomas. Elle resta dans son coin sans bouger, elle ne voulait pas le déranger et surement pas etre accrocher par les trois hommes battis et costaud qui commenca a s'attaquer a Thomas. Cette fois ci, Elsa contourna le lit pour aller l'autre coté ainsi éviter la petite bataille. Elle n'avait pas envie de manger un coup en plus d'etre dans cette endroit morbide. Elle prit la peine de regarder par la fenetre ce qui arrivait. Elle le vit fondre en larme dans le couloir et toute l'énergie qui déployait pour se défaire de l'emprise des gardes était disparu. Elle alla se rasoir a la vu du Docteur Harris, il allait s'occuper de Thomas pendant qu'elle remit son regard brouiller de larme sur le carelage. Elle n'avait rien a faire de mieux que de rien faire.

Elle ne sentait aussi coupable que Thomas pour l'arrivée de Lyly a l'hopital mais au moins ce n'était pas lui qui l'avait vue s'éffondrer sur le sol en face de sa voiture. Il n'avait pas dut la transporter jusqu'a l'hopital , il n'avait pas dut entendre le diasnostic pendant environ une demi-heure sur une chaise inconfortable et il n'était pas dans cette endroit maudit depuis longtemp a s'apitoyer sur son sort. Elsa s'aretta net de penser a tout ce quel avait vécu, c'était un comportement typique d'une hypocryte. Elle se leva pour sortir, elle aurait bien besoin de boire puisqu'elle était assoifer. Elle venait a peine de sortir de la pièce ou someillait Aillya quel entendit le docteur de Lyly aider a calmer Thomas. Elle l'entendit aussi partir pour se chercher un café. Mauvaise idée, ce n'était pas du café mais de l'eau tiede inbuvable. Elle se prendrait n'importe quoi que cette boison qui avait finit dans la première poubelle venu plus tot.

Elsa ne suiva pas Thomas mais se dirigea vers les toilettes pour y effacer les nouvelles marques de maquillage qui tracait des marques désastreuse sur son visage. Elle nettoya encore son visage puis prit l'attention d'enlever tout le maquillage. Car l'odeur de la toilette lui donnait mal au coeur et elle préferait retourner dans la chambre d'Aillya que de se démaquiller. Elle sortit brutalement de la salle de bain pour y sortir les clefs de l'automobile d'Aillya. Elle n'allait pas partir mais plus aller se chercher un bon café au Oceanic. Elle rentra dans la pièce sans adresser un regard a personne, elle n'en avait pas le temp et pas le coeur. La caissière lui adressa une mine surprise de l'état de la cliente habituelle. Il fallait dire qu'Elsa n'était pas a son meilleure mais bon elle prit les deux cafés laissant un bon pourboire et trotina jusqu'a la porte pour remettre les pieds dans l'auto et repartir vers l'hopital. Elle rentra dans la chambre d'Aillya. Elle y vit Thomas qui buvait le café de l'hopital avec tristesse. Elle se dirigea vers lui en tendant le deuxième café quel avait acheter. Sans un mot elle lui laissa puis retourna sur la chaise buvant tranquilement le café en regardant Aillya.

[Manque de Contenu, j’ai pas super d’inspi’… Rolling Eyes

]

Docteur Harris était resté assis sur la chaise près de Thomas, à écouter ses paroles, qu’il n’acheva par contre pas. Il ne savait jamais vraiment réagir dans des situations semblables, où il devait toujours essayer de faire du mieux qu’il le pouvait pour au moins un peu réconforter les proches des patients. Le travail de Médecin n’était pas de tout repos et non seulement à cause qu’ils travaillaient beaucoup…Car il devait toujours essayer de trouver un moyen de ne pas être trop brusque avec ceux qui étaient près du malade. Il ne fallait jamais s’attacher à un patient, non plus, car on risquait souvent de le perdre et un médecin aussi défait qu’un proche, ce n’était pas ce qui était vraiment du mieux. Il voyait souvent des personnes mourir, pendant qu’il travaillait, car la plupart du temps, il n’y avait plus rien a faire pour eux…Mais, il gardait espoir pour Aillya. Elle avait une force que certain de ses malades n’avaient pas…Comme si elle ne voulait pas se laisser aller, qu’elle se battait pour rester en vie…C’était certainement pour cela qu’ils avaient pas eut de la difficulté à la garder en vie…

Le docteur regarda Thomas se lever, après avoir avisé qu’il irait se prendre un café. Il ne répondit rien et le vît s’éloigner. Quant à lui, il se releva et se dirigea vers la porte de la chambre de Mlle James, regardant par la fenêtre, le moniteur qui montrait ses battements de cœur. Tout semblait correct, rien ne viendrait déranger de ce côté. Il prit quelques notes, feuilletant à la fois ses feuilles médicales, pour voir Kesler revenir vers l’endroit. Il se tassa un peu, continuant de regarder ses feuilles et pût apercevoir Elsa qui sortait de la chambre, pour ensuite se diriger vers la sortie du bâtiment. Il ne dît rien. Elle avait parfaitement le droit de sortir de cet endroit que plusieurs personnes détestaient. Il reposa donc son regard sur ses feuilles, remplissant quelques papiers ici et là, sur l’état de santé d’Aillya…

Après plusieurs longues minutes, il releva les yeux vers la fenêtre de la chambre et remarqua Elsa qui venait d’emmener un café à Thomas. Il resta muet, se levant et allant se chercher un café dans la salle des employés, la planche d’écriture en main. Harris revînt, après quelques minutes, s’arrêtant devant l’entrée de la chambre numéro trois. Il jeta un autre regard au copain de la patiente, pour ensuite mettre un pied dans la pièce et s’approcher des moniteurs, pour prendre en notes les informations. Tout semblait normal, jusqu’à ce qu’un bip différent des autres débuta, pour ensuite continuer de moins en moins rapidement. Fronçant les sourcils, il remarqua le moniteur qui présentait les battements du cœur d’Aillya, qui ralentissait. Il s’approcha rapidement de la patiente et constata que son cœur battait de moins en moins, pour finir par ne plus battre. Appuyant sur un bouton non loin, il alla chercher les défibrillateurs, pour commencer à essayer de la réanimer, pendant qu’une équipe de médecin et d’infirmiers entrèrent dans la chambre. Un de ceux-ci s’approcha de Elsa et lui demanda poliment de sortir de la salle, tandis que deux autres infirmiers s’approchèrent de Thomas pour le rassurer et l’éloigné de la fenêtre…

« Tout se passera bien…Il ne faut surtout pas vous inquiétez… »

Dit alors l’un d’eux, au jeune homme près d’eux. Pendant ce temps, dans la chambre, les médecins continuaient de s’acharner pour refaire battre le cœur de la jeune femme…

« AUGMENTEZ LA FORCE À 250! »

Cria alors le docteur Harris, les défibrillateurs en mains. Il les frotta ensemble, avant d’aller les apposer tout près de la poitrine de la patiente. Le corps releva légèrement dans les airs, mais le moniteur gardait toujours le même bip continuel. Comme si rien de voulait continuer. Ils essayèrent pendant près de cinq longues minutes, utilisant aussi un masque spécial, ainsi qu’une injection qui pourrait peut-être aider. Ils finirent par obtenir quelques réactions, le cœur battant quelques coups, avant de s’arrêter une autre fois…Et de recommencer a battre légèrement…Et un peu mieux, mais toujours loin de ce qui était le pouls normal d’une personne. Ils devaient donc continuer à faire en sorte qu’au moins, son cœur batte mieux…

Apres quelques minutes d'indécision, Thomas était finalement entré dans la salle, préférant admirer le visage ed sa belle - malgré toute les machines y étant connectées - de proche. Après tout, peut-etre qu'a quelque part au fond d'elle, elle l'entendrait. Mais il n'avait pas l'intention de lui dire quoique ce soit. Des je t'aime silencieux suffisaient bien. Sa présence le signifiait de toute façon. Le simple fait qu'il soit là confirmait la chose. Elle le savait. Elle devait le savoir. Elsa entra alors de nouveau dans la chambre, lui tendant un bon café du océanic. Certainement meilleur que cette eau bouillante qu'il avait dans les mains. Il lui adressa un maigre sourire qui en disait long pourtant. Thomas passa devant elle, d'un pas calme cette fois et s'approcha une chaise, sur laquelle il s'assit et saisit la main d'Aillya. Il caressa doucement ses doigts, jetant de temps a autre des regards sur le moniteur. Peut-etre que le docteur avait raison. Peut-etre qu'enfait elle allait s'en sortir. Peut-etre que...

Les battements diminuaient. Tout comme un signe de vie sur le moniteur. Plus qu'une ligne bien droite. Trop droite. On poussa la chaise de Thomas dans un coin, alors que plusieurs infirmiers envahissaient la salle. Deux infirmiers s'approchèrent de Thomas pour le sortir de la salle. Quoi ? QUOI ? Tout le "calme" de la petite térapie du docteur s'était envolé aussitot. Tous ses espoirs aussi. Elle allait mourir, comme il l'avait prédit. Alors que les infirmiers le trainaient hors de la salle, Thomas échappa sa tasse de café en se débattant.

« Non je veux rester ! JE VEUX RESTER MERDE ! »

Une violence incontrolable venait de prendre possession du jeune homme. Les deux infirmiers allaient bien tot tomber sous la force des coups de Thomas. Ses coups qui redoublaient d'ardeur, bien plus durs que ceux qu'il avait addressés aux gardes. Il ne se controlait meme plus. Il n'était plus lui-meme. Il n'était plus qu'un jeune homme perdu dans sa detresse qui ne savait plus pourquoi il luttait, et qui n'avait que 4 ou 5 heures de sommeil par nuit.Pourquoi il luttait ? Par défoulement ? Par folie ? Ou simplement par amour. Par trouble, certainement, mais surtout par amour. Un amour que la mort ne saurait jamais détruire. La mort. Cette mort qui emportait la personne la plus importante pour lui pour une 2e fois en 3 semaines. Une mort qui entrainerait certainement la sienne. Il ne ressentait plus rien autour de lui. Il n'entendait plus rien. Il se dégagea enfin de l'emprise des infirmiers et courut vers le seuil de la chambre, observant pendant quelques secondes à peine les tentatives presque vaines de réanimation. Des gardes accoururent vers lui au moment ou il allait franchir la porte pour entrer dans les salle. Bien plus vigoureux que les infirmiers, ceux-ci l'aggripaient violemment pour le plaquer contre le mur en face de la chambre. Legerement secoué, Thom arriva tout de meme a trouver la force de lutter, encore et encore, presque sauvagement sans se fatiguer une seconde.

« Bon Dieu, aidez-nous à le calmer ! » s'écria le garde, en fixant un infirmier non loin.

« Je veux la voir ! » hurla Thom d'une voix qui frôlait le sanglot.

La rage de Thomas ne diminuait pas. Il essayait toujours de fuir les gros bras qui le tenaient loin de la chambre de celle qu'il aimait. Il voulait juste la voir. La voir juste un petit moment...Une derniere fois...Si il ne bougeait pas autant, on aurait clairement pu discerner les larmes qui coulaient le long des joues du jeune rebel. L'infirmier s'approcha des hommes tenant une serignue à la main. Thom fronça légerement les sourcils, donnant encore plus de force aux coups assenés aux gardes. Mais la fatigue le rattrapait, et ceux-ci l'immobilisèrent assez longtemps pour que Thomas sente une petite douleur dans son cou. Puis lentement ses jambes ne plus lui obéir. Et enfin une légère chute où des mains insivisibles le rattrapèrent.

[Bon…Pas très long post, car le médecin à trop rien à dire! xD]

L’état d’Aillya n’améliorait pas. Si, le cœur battait, mais très lentement et semblait même avoir de la difficulté. Pourtant, tout allait si bien, l’état était toujours stable, il y avait déjà quelques instants. Maintenant, le corps de la jeune femme dans le coma semblait vouloir de moins en moins réagir à tout ce qui se passait autour. Les chocs ne fonctionnaient plus vraiment sur elle, ainsi que la dose qu’ils lui avaient injectée. Malgré tout, le Docteur Harris ne baissait pas les bras. Ils devaient continués, jusqu’à ce qu’ils voient qu’ils ne pouvaient réellement plus rien faire. Il y avait toujours dans l’espoir et au fond de lui-même, il le savait. Il était concentré, ne se laissant distraire par rien autour de lui, même pas par les cris de Thomas qui se faisait tiré à l’extérieur de la pièce. Et puis, si il s’attardait à des choses comme celle-là, il risquait assurément de perdre la patiente, qui était désormais, réellement, entre la vie et la mort…Bien que la mort la guettait plus que ce premier.

Les bips qui avaient repris, un peu plus tôt, avaient maintenant disparus, laissant place à un long bruit sonore qui écorchait les oreilles depuis quelques minutes déjà. Quelques infirmiers et médecins avaient perdus espoir, mais pas Harris. Pourquoi était-il si certain de ses gestes et du sauvetage de la jeune patiente? On n’en sais trop rien, simplement qu’il avait ce don de savoir si il en valait la peine de continuer à essayer de faire revenir un patient du monde des morts. Ils avaient toujours une chance et c’est ce qui faisait qu’Harris ne baisserait pas les bras, jusqu’à ce qui ne puisse plus rien arriver…

Donc, redoublant d’efforts, le Docteur qui devait s’occuper d’Aillya reprit les défibrillateurs et fît signes à l’un des médecins de les remettre à une puissance qui serait peut-être faire rebattre le cœur de la blondinette. Les frottants ensemble, il alla les redéposer, au même endroit qu’un peu plus tôt. Le corps inanimé reçut un choc et remonta légèrement, à cause de ce dernier. Les médecins jetaient des regards furtifs au moniteur indiquant les battements du cœur, mais rien ne semblait changé, pour le moment. La plupart ne croyaient même plus aux pensées du médecin, ils savaient que Miss James devait mourir…Comme elle était supposée, il y a plusieurs années de cela, avec ses parents. Tout à coup, le son fût différent, dans la pièce. Ce n’était plus le même bruit monotone qui faisait saigné les oreilles : Un bip différent avait refait surface, faisant signe que le cœur de la jeune femme recommençait à battre, lentement, mais sûrement. Ils finiraient par lui redonner son état stable. Certains recommencèrent à gagner espoirs, qu’ils n’auraient pas une autre mort dans cette section d’urgence de l’hôpital. Ils avaient déjà eut plusieurs cas d’overdose et qu’une personne s’en était déjà sortit sans trop de problèmes…En espérant que ça serait le cas d’Aillya! Le Docteur Harris continuait donc, faisant quelques signes à certains infirmiers qui s’empressaient de faire ce qu’il leur demandait. Bientôt, les battements du cœur se firent plus normaux et l’état de Mademoiselle James redevenait stable, en espérant qu’il le resterait. Les médecins rangèrent l’équipement et Harris jeta des coups d’œil aux moniteurs, pour être certain qu’il n’arriverait plus rien pour le moment…

[Alors, Maintenant, un saut d’une semaine, dans le topic! ^^]

- 7 Jours plus tard -

7 Jours. Une autre semaine à porter sur ses épaules. Toujours le meme décor jours après jours. Cette couleur bleu ciel si connue aux hopitaux et ces néons qui vous aveuglent. Lorsqu'on avait endormit Thomas 7 jours plus tot, il s'était réveillé le matin suivant, 13 ou 14 heures plus tard, avec cette énergie dont il n'avait pas pu bénéficier ces derniers temps, en manque total de sommeil. Il n'avait probablement pas rattraper toute cette fatigue, mais il voyait de nouveau plutot clair, aussi physiquement que psychologiquement dans les événements qui s'enchainaient trop vite ces temps-cis. Bien sur, cette rage et cette colère sommeillait toujours en lui, mais il savait désormais la contenir et ne laisser que sa tristesse transparaite. Le Docteur Harris c'était montré très compréhensif en acceptant sa présence en permanance à l'hopital. C'était comme si il le comprenait. Meme si Thomas avait l'impression que personne ne pouvait le comprendre. Dans ses temps libre, le docteur venait souvent informer Thomas de l'état de la jeune James. Ça n'empirait plus, mais ça ne s'améliorait pas.

Thomas franchissait pour la 30ieme fois les portes de l'hopital, cette fois avec un sandwich à la main. Il n'y avait plus aucune trace de quelquonque violence dans le comportement du jeune Kesler. Ce n'était plus qu'une ame en pein parmis tant d'autres, et un pas lent se dirigeant toujours vers la meme chambre. Avec toujours le meme reve: La voir se réveiller. Plus les jours avançaient, plus les risques qu'elle quitte étaient accrus, il le savait. Le Docteur le lui confirma avec déception. Il avait cette compassion dans la voix qui rassurait Thomas comme un parent le faisait lorsqu'un jeune enfant était inquiet à propos d'un jouet qu'il ne trouvait plus. Comme les problèmes de son enfance semblaient ridicules...Comme il aimerait retourner à cet état d'innoncence ou on ne se soucie de rien, ou les souffrances nous paraissent lointaines. Ce qu'il donnerait pour revenir en arrière...

Sa nourriture à la main, il entra dans la chambrem de sa belle, toujours aussi immobile qu'une semaine auparavant. Toujours cette expression glaciale flottant sur son visage. Un visage presque sans vie. Il le deviendrait peut-etre, peut-etre pas. Les petites thérapies de Harris avaient au moins réussit une chose : Redonner de l'espoir à Thomas. Si toutefois cet espoir disparaissait en meme temps que les battements du coeur d'Aillya, tous rêves s'écrouleraient. Tout comme cet état pacifique que le docteur avait su créé en Thomas, après quelques heures de disscution. Lentement, Kesler s'assit sur sa chiase inconfortable, fixant comme il le faisait toujours le moniteur. Toujours la meme chose. Son casse-faim terminé il s'approcha du lit pour pouvoir l'admirer de proche. Si belle...Mais il réalisait également sa fragilité. Il glissa sa main dans la sienne, sachant parfaitement que les chances qu'elle la serre étaient presque nulles. Si Aillya ouvrait les yeux, elle pourrait voir le fruit des bons conseils du docteur sur Thomas. Ses cernes ne paraissaient presque plus et il avait une allure de moins en moins morbide. Physiquement il avait l'air mieux, mais ce poison qu'est la douleur d'une perte circulait toujours activement dans les veines du jeune adulte.

« On dit que certains entendent quand ils sont dans le coma. Je sais pas si j'ai vrai, mais je prend tout de meme le risque d'avoir l'air fou et de parler tout seul. Je sais que tu es là, quelque part tu es là et tu m'entends j'en suis sur. Je veux que tu saches que je ne pourrais jamais t'en vouloir. Ce n'est qu'a moi que j'en veux. Je t'aimes, peu importe ce que je laisse paraitre, je veux que tu le saches si...Enfin, si tu es incapable de t'en sortir. Je ne veux pas imaginer comment je réagirait, puisque c'est un scénario improbable pour moi. Tu es forte je le sais, et tu va te réveiller. Je le sais et je le sens. Tu t'accroches depuis une semaine...Donne le petit effort et revient parmis nous. Viens me rejoindre. Je t'attendrai toujours. Je t'attends chaque jour Lyly parceque je t'aime et je sais que tu es capable de t'en sortir. Après tout, rien ne t'arretes d'habitude » dit-il en souriant legerement à sa dernière phrase, laissant une fois de plus une lourde couche d'eau brouiller ses yeux.

Après l’intervention du Docteur Harris, Aillya avait réussi à se ressortir de la mort qui continuait toujours de la guetter. Cette mort qui vous arrachait les gens les plus chers, sans demander son reste, pour revenir, plus tard, vous hantez, vous faire souffrir, mais avec quelqu’un d’autre. On se sent soudainement, comme si on était le dernier qui allait rester en vie et finir par mourir, après avoir vu tous ses proches mourir devant ses propres yeux. La mort est une chose horrible, mais qui, pourtant, nous permet, lorsqu’on l’approche de trop près, de profiter de ce qu’on a, de la vie et de ce qui nous entoure. Des gens qu’on aime qui nous reste encore...C’était sûrement ce que Thomas vivait en ce moment. Cette déchirante émotion qu’était la peur de perdre un proche et surtout, après une dur épreuve…

Enfin, Bref. Des secondes, des minutes, des heures et même des jours avaient découlés, depuis le jour où Aly’ était arrivée à l’hôpital, inconsciente, grâce à Elsa. Si ça n’aurait pas été de sa meilleure amie, la jeune femme ne serait certainement pas encore en vie, après une semaine, grâce aux machines et moniteurs qui lui permettaient de continuer de vivre, jusqu’à ce qu’elle se réveille…Ou que la mort finisse par la prendre. C’était bien cela, l’un des malheurs du coma, qui vous empêchait de savoir si vous vivrez ou vous mourrez. Une éternelle bataille à l’intérieur de soi-même, pour pouvoir revenir à la surface et s’enfuir de ce terrible destin qui aurait pût être le vôtre. Les jours avaient aussi passés, après la mort de la blondinette, ainsi que son retour à la vie, grâce aux médecins et infirmiers qui n’avaient pas baissés les bras, après plusieurs longs instants à essayer de la réanimer. Son état était redevenu stable et n’avait pas changé depuis, ses battements de cœur restant les mêmes et surtout, normaux. Malgré tout, elle ne se réveillait pas, ne bougeait pas : Son corps restait tout simplement inanimés, sa peau d’une blancheur qui n’était pas la sienne…Son visage gardait une expression sans vie, morne et triste. C’était certainement plutôt étrange, de la voir ainsi, car c’était le contraire de l’Aillya qu’on connaissait. La jeune femme qui fêtait presque tout le temps, un sourire aux lèvres et qui riait à la moindre petite chose amusante qui pouvait arriver. Elle vivait sa vie pleinement, malgré la mort de ses parents, jusqu’à ce qu’il y a près d’un an, lorsqu’elle avait touché à la matière illicite…Ce n’était pas une très bon souvenir d’elle, si elle mourrait. Elle aurait tellement voulu que les gens se rappellent d’Aillya James, comme étant la jeune femme qui ne se préoccupait pas de l’avenir et qui vivait son moment présent, tout en s’amusant presque constamment…La Lyly que Thomas ou William et tout les autres connaissaient, avant la dope…

Thomas s’était approché du lit où reposait toujours le corps inanimé de la jeune blondinette. Comme à chaque jour, il venait, restait auprès d’elle, comme pour lui tenir compagnie. Malheureusement, elle ne ressentait rien ou n’entendait rien de ce qu’il aurait pu lui dire, durant ses sept derniers jours. Elle était toujours dans le même état de coma, rien ne s’améliorant. Par chance, rien n’avait baissé non plus. Tout restait calme. La vie ou la mort? Personnes auraient pu le dire, peut-être jusqu’à aujourd’hui. Bien que l’air cadavérique d’Aillya, ainsi que son pouls restaient les mêmes, son état s’améliorait, silencieusement, sans rien laissé paraître à personnes. Tout étaient identiques d’il y a quelques jours, quelques heures. La main de Thom’ prit celle de Lyly et il commença à lui dire quelques paroles. La jeune femme ne bougeait toujours pas. Puis, un léger sourire, à peine visible, étira ses lèvres plutôt pâles, ce qui était aussi différents aux habituelles lèvres magnifiquement pulpeuses et rosés d’Ailly’. Elle se réveillait, graduellement, en écoutant les paroles de celui qu’elle aimait, qui lui réchauffaient le cœur plus que quoi que se soit. Elle reprenait, peu à peu, le contrôle de son corps, bougeant légèrement les doigts. Ils glissèrent calmement, tendrement ou peut-être même, amoureusement, la main du jeune homme près d’elle. Ses paupières commençaient à s’ouvrir, faiblement, la lumière de l’endroit l’aveuglant totalement…Elle prit donc quelques temps avant de s’habituer à la soudainement luminosité, autour d’elle. Avalant le très peu de salive qu’elle avait, la jeune femme ouvrit la bouche, essayant de murmurer quelque chose, qu’elle fût incapable de dire, puisque sa gorge était asséchée…Elle avait besoin d’eau.

« J … Je … t’ … »

Mais rien d’autres ne sortit d’entre ses lèvres, malheureusement. Elle aurait tant voulue lui dire, à son tour, après tout ce qui s’était passée. Elle ne savait même pas combien de temps elle avait passé dans ce sommeil, ni rien d’autre, d’ailleurs. Seulement que Thomas était près d’elle, à ce moment même…C’était ce qui importait Aillya, qui n’avait toujours pas tourné la tête vers lui, mais qui aurait tant aimé le regarder, à ce moment même…Mais son corps était toujours aussi fatigué, après ce sommeil profond. Clignant des yeux, une fine larme alla roula sur sa joue cadavérique. Larme de douleur, de fatigue? Non…Larme de tristesse, de bonheur…De Pardon. Et d’amour…

Elsa avait quitter la pièce avec catastrophe pour laisser le Docteur Harris sortir Aillya de la mort. De chaude larme coulait a flot sur son visage jusqu'a ce qu'elle n'attendent plus ce bruit qui lui percait les tympans. Elle entendait ce bruit tout aussi désagréable mais plus réconfortant. Elle était revenu, toujours pas consiente mais elle n'avait pas quitter ce monde. Elsa décida que c'était l'heure de rentrer chez elle. Elle en avait besoin et le docteur Harris lui avait confirmer qu'elle n'allait pas se réveiller après cette petite tragédie. Elle avait envie de dormir et c'est pour cette raison qu'elle partit avec la voiture d'Aillya qu'elle lui avait gentiment piquer pour venir la porter a l'hopital. Elle arriva enfin chez elle criant quand elle vit dans le salon son père. Mais ques qu'il foutait ici, il payait peut-etre son appartement mais pas jusqu'a rentrer a l'interieur au beau milieu de la nuit. Morte de fatigue, la jeune femme ne reprocha rien a son père et alla plutot se réfugier dans ses bras. Cette protection qu'ont adore quand on a douze ans et que sa mal été a l'école. La Californienne lui raconta tout ce qui était arriver a Lyly, la douceur de son visage et ses yeux noisette réconfortant et profond lui fit le plus grand bien. Elle poussa la porte de sa chambre sans meme se changer et s'écrasa dans sont lit aussi mollement que Aillya sur le sol. Elle s'endormit profondement tellement elle était fatiguer.

Le lendemain, elle faisait ses valises pour passer un petit séjour en Californie. Elle ne voulait pas abandonner Aillya mais Thomas était la. Surtout qu'elle n'était meme plus sur que les deux filles étaient encore amie. Surtout avec ce qui était arriver au Hard Core. Elle avait décider de prendre une pause. Elle ne supportait plus Malibu et il fallait qu'elle passe un peu de temp dans sa magnifique ville natale. Elle partit prenant en note le numéro de l'hopital pour prendre des nouvelles de Lyly. Elle rentra dans la grosse Mercedes noire de son père puis sut qu'elle pourait alleger son coeur d'enfant et oublier quelque jour toute les émotions qui lui pessait lourd. La jeune prit son petit séjour d'une semaine relaxe appelant après sa douche a l'hopital dont rien n'était nouveau. Le soleil de la Californie se levait et Elsa venait tout juste d'ouvrir les paupières pour se diriger vers la salle de bain. Elle allait retourner ce matin a Malibu. Elle savait que cela faisait une semaine qu'elle avait laisser Aillya seule a l'hopital avec Thomas et ne s'inquiètait pas puisqu'elle avait prit des nouvelles a tous les jours. Elle sortit de sa courte douche, s'habilla et prit un bref déjeuner. Elle sauta dans la mercedes noire de son père pour aller a l'aréoport.

Quand elle descendit, elle prit ses valises puis avec rapidité, les déposa dans le hall de son loft pour aller tout de suite a l'hopital. Elle adressa un bref bonjour a Danika sa nouvelle colocataire. Elle n'avait toujours pas récuperer sa voiture au Hard Core. Un bref sourire étira ses levres pour s'effacer. Elle alla mettre de l'escence dans la voiture d'Aillya avant de se stationner et encore une fois pousser les lourdes porte de l'hopital. Elle avait prit la peine de se prendre un café, elle ne toucherait plus jamais a cette eau inbuvable qu'offrait l'hopital.

Elle marcha dans le long corridor qui lui rapella que de mauvais souvenir. Le coeur gros, elle allait tourner pour passer dans le cadre de porte de la chambre # 3 quand elle vit Thomas parler a Lyly. Elle recula silencieusement pour le laisser tranquille sans le déranger. Elle prit une gorgée de son café quand elle entendit l'habituelle douce voix d'Aillya légerement rouiller. Elle rentra avec vitesse comme un coup de vent dans la chambre. Sans meme adresser un seule regard a Thomas. Elle regarda Aillya qui commencait a pleurer doucement. Elle fit un très mince sourire se mettant elle meme a pleurer de joie. Elle était vivante, elle prit a son tour place sur une chaise s'acotant sur un bout du lit d'Aillya. Elle n'aimait mieux rien dire et laisser les larmes couler. Mon dieu mais a chaque fois qu'elle mettait les pieds dans cette endroit, il fallait qu'elle soit horrible. Les larmes effacait son maquillage qui se barboullait sur son visage affreusement.

[Merdique, désoler =.=]

Très surment il aurait l'air stupide. De parle comme ça à une personne comateuse, seuls les gens les plus désespérés le faisaient. Pour certains c'était signe d'espoir, pour d'autres de découragement. Pour Thomas c'était seulement un moyen de faire tenir Aillya dans cet état d'inconscience continuelle. Elle ne l'entendait peut-etre pas. Peut-etre que oui, mais ce qui était certain, c'est que Thomas savait qu'elle sentait qu'il était là. Lui l'avait senti. Cette chaleur, cette simple présence dépassait bien plus que des dommages physiques. Il lui caressait toujours la main, gardant ses levres gercées l'une contre l'autres, sachant qu'il avait dit l'essentiel.

Alors qu'il était sur le point de se perdre de nouveau dans sa nostalgie, il sentit Aillya bouger les doigts. Quoi ? Impossible. Il devait avoir imaginer. Après tout, tout le monde ici le prenait pour fou depuis la semaine dernière, sauf biensur le Dr. Harris. Puis elle bougea de nouveau les doigts. Bien concentré, cette fois Thomas était certain que ce n'était pas le fruit de son imagination. Laissant un masque de surprise et d'espoir énorme recouvrir son visage, il posa sa main sur la joue d'Aillya, qui bougeait légerement elle aussi. Elle articula enfin quelques paroles. Elle ne les termina pas, mais il avait compris l'essentiel. Et le fait qu'elle ait choisit ces mots en premier lieu ...Il n'aurait pas pu demander mieux. Des larmes de joies roulèrent sur ses joues, mais il s'empressa de les essuyer. On ne le changerait pas après tout. Il addressa un sourire - très sincère cette fois - à Elsa, qui elle aussi versait toujours des larmes de plaisir. Aillya c'était réveillée, et cette fois pour ne pas se rendormir. Elle était vivante. Elle avait survécu. Il revint vers celle qui faisait battre son coeur, souriant à pleines dents, meme si une couche d'eau recouvrait toujours ses yeux qui exprimait un sentiment très lointain pour Thomas : Le bonheur. Le réel bonheur. La joie. Et une joie sincère. Pas comme celle qu'il s'efforçait de jouer devant le docteur, pas comme cet espoir qu'il savait presque vain, mais qu'il restait tout de meme a l'hopital pendant presque toute la journée, ne revenant chez lui que pour dormier quelques heures à peine. Cette fois c'était vrai. Il était vrai. Et elle était vivante. Il posa de nouveau sa main sur la joue de celle qu'il aimait, croisant son regard endormi, mais bien vivant.

« Lyly ... »

Les seuls mots qu'il put prononcer avant de venir déposer un petit baiser sur les lèvres seches et gercées d'Aillya. Ce n'était certes pas un baiser amoureux, mais celui-ci devait en dire long sur le soulagement que Thomas ressentait. Sur le pardon aussi, qu'il lui accordait. La mort ne devait pas etre la chose qui avait reglé leurs differents, et elle ne l'avait pas été. Souriant toujours de la meme façon, il pressa sur le bouton qui alertait normalement le médecin. Elle était vivante, il fallait la garder comme ça tout de meme. Avant que le docteur ne franchisse la porte, Thom se permit une petite taquinerie.

« Je savais que tu voulais venir me hanter en personne »

Faible et étourdie était ce qu’avait ressentit en premier lieu Aillya, lorsqu’elle avait ouvert les yeux après tout ce temps dans un coma profond. Elle se sentait perdue, aussi, en jetant des coups d’oeils autour d’elle, ne comprenant plus trop ce qui se passait. Combien de temps avait-elle manqué? Qu’est-ce qui était réellement arrivé? Tout ce qui s’était produit avant son inconscience était plutôt flou, dans son esprit. Elle n’apercevait que Thomas, qui quittait le Hardcore, Elsa qui lui jetait de l’eau au visage, puis, cette sensation terrible, dans le stationnement. Et elle ne se rappelais plus de rien du tout, ne ressentait plus rien, n’entendait plus rien. Qu’est-ce qui s’était produit, dans son entourage, pendant son éloignement de la vie? Elle ne pouvait le savoir, elle avait perdue des moments peut-être importants, avec ses proches…

De faibles images lui revenaient en tête, n’aidant pas sa migraine atroce. Tout étaient flou et elle avait de la difficulté à bien entendre les paroles d’Elsa ou de Thomas, au Hardcore. Elle avait par contre pût légèrement remarqué l’air sur le visage de sa meilleure amie ainsi que sur celui dont elle était amoureuse. Qu’avait-elle bien pu leur dire ou leur faire…? Elle n’avait par contre pas ce souvenir en mémoire, étant peut-être trop stone et trop saoule à ce moment là…Pourtant, elle aurait tellement préféré savoir l’idiotie qu’elle avait fait, car à ce moment même, à voir Elsa et Thomas près d’elle la rendait légèrement mal et coupable. Elle leur avait fait du mal et c’était eux, qui étaient restés là, près d’elle. Sa main était toujours dans celle de Thomas et elle pût rapidement constaté l’air sur son visage, lorsqu’elle avait bouger les doigts. Aly’ commençait à reprendre de plus en plus conscience de ce qui se trouvait autour d’elle, la vie reprenant complètement son corps. Son regard était visiblement perdu devant tout ce qui se passait, mais rempli d’émotion. Les larmes commençaient à rouler de plus en plus sur ses joues, se sentant toujours aussi mal et stupide d’avoir pu faire du mal à ceux qu’elle aimait. Les lèvres de Thomas se posèrent alors sur les siennes et elle ne pût s’empêcher de fermer les yeux, profitant de ce doux contact qui lui avait terriblement manqué, malgré son état comateux. Comment pouvaient-ils être toujours présents, de cette manière, après son erreur? Elle ne méritait pas d’être encore en vie ou de les avoir encore près d’elle. Les larmes roulant toujours autant sur ses joues pâles, qui commençaient lentement mais sûrement à reprendre des couleurs, ‘Lyly jeta un regard à Thomas, puis à Elsa, le cœur serré.

« Je… »

Mais, sa gorge asséchée et ses sanglots l’empêchèrent de se rendre plus loin. Elle entendit par contre le dernier commentaire de son amant et ne pût s’empêcher d’étirer un léger sourire amusé sur ses lèvres, malgré les larmes, tout en caressant tendrement les doigts de celui qu’elle aimait. C’est alors que le docteur Harris entra dans la pièce, suivit de quelques infirmiers, légèrement paniqué. Il se calma par contre rapidement en voyant la patiente, les yeux ouverts, parfaitement éveillé. Faisant signe à un infirmier d’aller lui chercher un verre d’eau, le médecin s’approcha du lit, un sourire aux lèvres. Il en profita pour remonter légèrement le lit en angle, pour que la jeune femme puisse reprendre un peu mieux ses esprits. Jetant un regard heureux à Thomas et à Elsa, il examina un moment Aillya, de la tête aux pieds, avant de sortir quelques instruments pour vérifier son état de santé, rapido presto.

« Je vais seulement vérifier votre état, Mlle James… »

Dit-il, simplement, tout en vérifiant les battements de son cœur. Tout semblait être revenu à la normal. Un des infirmiers revînt dans la pièce, un verre d’eau à la main et aida Aillya à le boire, calmement, posant un bras derrière son cou.

« Je vais vous laissez…Je reviendrais dans quelques minutes. Si il y a quoi que se soit, appeler… » Dit le Médecin, pour ensuite sortir de la pièce, suivit des infirmiers. Il voulait laissé un peu de temps aux proches de la patiente avec cette dernière…

« Je…Je sais pas ce que…J’ai pu faire…Mais… » Commença alors Aillya, lorsque les autres quittèrent la pièce. Les larmes roulant toujours sur ses joues, en jetant des regards a Thomas et à Elsa, elle avala durement sa salive, reprenant, d’une voix étouffée par quelques sanglots. « Je suis…Désolée…Pour tout… »

La main d'Aillya toujours bien encrée dans la sienne, Thomas ne savait pas comment réagir face au bonheur immense qui l'animait. Un vraie joie comme il n'en avait pas vécue depuis bien longtemps. Tout le reste avait disparu. Il n'importait qu'elle et lui, et tous deux étaient de nouveau réunis. Elle s'était réveillée. Elle n'allait pas mourir. Cette seule évidence suffirait a taire tous les cauchemars de Thomas, peut-etre meme a faire le deuil de son père bientot. Chicane ou pas, il s'était du d'attendre, meme si il devait le faire pendant le reste de son existence, il l'aurait fait. Meme si ils en seraient venus a se détester, il serait venu. Jour apres jour il serait venu a l'hopital en esperant qu'elle se r.veille. En attendant un quelquonque signe de consience, de présence parmis le reste du monde éveillé.Tout ce qu'elle avait pu lui dire un certain soir au Night Club, tout était oublié. Juste en ouvrant les yeux, elle venait de sauver deux vies.

Thomas recula un peu pour laisser le medecin s'assurer de l'état de sa tendre moitié, mais dès qu'il termina, il revint aussi vite vers elle qu'il l'avait quittée. Il saisit de nouveau sa main, toujours incapable de cacher son soulagement et sa joie. Si on regardait bien, des larmes de bonheur coulaient toujours le long de ses joues, mais il s'acharnait toujours a les essuyer maintenent - Hé oui le vrai Thom refait surface (XD) -. Bref, lorsqu'elle ouvrit la bouche pour parler, il ne fit que lui adresser un sourire un peu triste, ses paroles haineuses lui revenant en mémoire. Meme si il ne le voulait pas, tout ce qu'elle avait dit était gravé, inscrit a l'encre indélibile dans sa mémoire. Meme si il voulait les ignorer, les jeter au loin, sans cesse elles résonnaient dans son esprit. Lui rappelant chaque fois son malheur. Ce qu'il avait perdu. Mais plus rien de tout ça n'avait d'importance, en considérant ce qu'il avait pu garder; l'amour de sa vie. Celui qui l'aiderait a marcher sur sa tristesse pour passer a autre chose, meme si il n'en aurait pas envie. Pour traverser les epreuves avec lui, comme un vrai couple. Un couple heureux. Oui...c'est bien ce qu'ils seraient a partir de maitnenant.

Jetant un bref regard a Elsa, pour voir comment elle réagissait aux propos de Lyly, il s'enquit de prendre la parole. « On le sait Lyly ... Mon pardon tu l'a déja. Je te demande juste une chose » Il s'approcha de son visage pour lui murmurer quelque chose a l'oreille. « Ne nous refais plus jamais ça ... On pourait pas le supporter ... » Il lui adressa un autre sourire un peu triste, mais son ton était parfaitement sérieux et sincère. Il n'avait pas menti. Il n'y survivrai pas une 2e fois. Toute trace de malheur ou de fatigue était éffacé. Elle était vivante. C'est tout ce qui importait.

« Mais putain, tu vas l'affronter cet hopital. »

Elle se répétait cette phrase depuis une demi-heure, car voyez-vous, Chris Taylor avait une frousse horrible des ... hopitaux. Enfin, Elsa l'avait appellée pour lui dire que Lyly était malade, alors bien sûr, elle s'était ruée sur place. Mais, arrivée à la place, elle avait bloqué devant la porte. La bouche entrouverte, elle regardait les sept différentes lettres du mot HOPITAL. Un médecin s'approcha d'elle et lui dit « Les soins psychiatriques, c'est le troisième étage. » Chris le regarda on ne peut plus mochement, et lui dit très sobrement « Mais allez vous faire foutre! » avant d'entrer, les yeux fermés, dans l'hopital. En fait, elle n'avait jamais vraiment compris pourquoi tout à fait elle avait peur. Peut-être qu'elle ne voulait simplement pas affronter qui elle était. C'était fort probable, puisque depuis la mort de son grand-père, elle était devenue quelqu'un de différent. La preuve: de petite fille modèle, elle était passée à grande rebelle.

En fait, elle avait refoulé des choses qu'elle ne voulait pas voir. En quelques sortes, elle les avait cachées dans cet hopital. Ça lui était arrivé comme ça nous arrivera tous: Un combat régulier contre ces sentiments horribles qui essayent de s'infiltrer en nous, pour nous rendre vulnérables et insensibles, méchants, pour nous tuer. Mais on se bat, pour ne pas les laisser nous avoir, même si on sait que la vie finira bien par se jouer de nous, même si elle est la première à savoir que la vie, c'est un jeu auquel on ne joue qu'une fois. Et puisque c'est comme Mario Super Smash Melee en mode SUDDENT DEATH, on s'applique à se battre pour être le dernier éliminé, le dernier qui va se faire envahir par ces sentiments qui rendent impossibles. Personne ne veut de ces sentiments, en fait, on croit qu'ils finissent par s'imposer; la colère, la rancune, la haine ... Mais Chris Taylor pourrait vous dire que tant qu'on se bat, il n,y a aucun risque.

Cependant, quand on retrouve ces lieux au fond desquels on a caché les sentiments harcelants, qui reviennent toujours, toujours, toujours, c'est un coup de grace. Les sentiments que l'on s'applique à refouler, ce qu'on est vraiment, finissent par s'infiltrer en nous par chacune des pores de notre peau, de nous faire mal au point de nous faire pleurer au m oindre mot, ou alors de nous endolorir au point où on voudrait en mourir. Chris aurait voulu mourir. En fait, elle aurait voulu pleurer. Elle s'informa à la réception, même si elle aurait voulu s'enfuir, loin, très loin, beaucoup plus loin que Malibu, pour pleurer loin des regards. Elle monta les escaliers mais bifurqua discrètement au troisième étage, les salles que son père avait surnommées devant elle et son frère les « salles de condamnation ». Elle passa sa tête par la porte de la chambre 41o. Rien n'avait changé. Cette même lumière jaune qui passait par les stores blancs, se reflétant sur le mur bleu ... Et un vieil homme dans le lit, semblant se reposer. Mais ce n'était pas dur de voir qu'il partait. Il avait cessé de se battre, alors les sentiments l'avaient envahi. Chris aurait aimé pouvoir le consoler, elle se voyait petite fille, courant vers son grand-père, séchant ses larmes, ne comprenant pas pourquoi un adulte pleurait. Ça ne pleurait pas les adultes en théorie. Ce jour-là, sa mère avait pleuré, et quelque chose s'était brisé. Quelque chose entre le monde et elle s'était brisé.

Et cette chose était encore dans l'hopital.

Sortant de ce putain de cauchemar que les gens appellent souvenir, Chris quitta le troisième étage et continua à monter les escaliers. Elle détestait le blanc. Pourquoi c'était blanc un hopital ? Une ombre sur du blanc, c'était le mal sur la bonté pure. Elle monta, ne regardant que devant elle, sentant une boule se former dans sa gorge. L'étage de la pouponnière. Ça c'était horrible. Si on connaît quelqu'un qui voudrait bien être mère plus tard, mais qui serait la pire mère du monde, c'est bien Christina Taylor. Alors, en passant devant la salle où l'on garde les petits bébés qui partent en adoption, elle ferma les yeux et marcha tout droit. « 2o pas de géants » lui avait dit son père, « ça prend vingt pas de géant pour se rendre à l'ascenceur. » Elle fit donc vingt pas de géants et tâtonna jusqu'à ce qu'elle trouve le bouton d'ascenceur. En ouvrant ses yeux, elle essuya sa larme (Très) discrète pour ne pas ruiner sn maquillage. Puis elle monta jusqu'à la chambre d'Aillya, regardant le moins possible autour d'elle. Elle sourit à Elsa et passa sa tête dans la chambre (encore). « Salut ! Je t'ai ... » puis elle vit Thomas, « Ah, je dérange. Eh bien je repasserai. »

HRP - Incrusteuse Totale. *BOULET

Aillya ne savait pas quoi dire, ni quoi faire. Quoi penser, surtout. Un puissant sentiment de culpabilité restait malgré tout au fond d’elle-même. Elle ne pouvait rien y faire, elle savait qu’elle n’avait pas bien agit avec Elsa et Thomas. Elle savait qu’ils avaient souffert par sa faute et ça, elle ne se le pardonnerait jamais, même si son amour en disant autant. Thom’…Pourquoi il était resté là, pourquoi il semblait toujours autant l’aimer après le mal qu’elle lui avait fait? Comment faisait-il pour être là pour Lyly, celle qui lui avait caché tant de choses qu’il aurait pourtant du savoir? …

Peut-être qu’elle rêvait, qu’elle était toujours dans le coma. Qu’elle était certaine que son amant était près d’elle tandis qu’en réalité, il ne l’était pas. En faites, peut-être qu’elle pensait à tout ça car elle allait mourir bientôt, qui sait…Mais non. Elle sentait parfaitement bien la main de celui dont elle était amoureuse, dans la sienne. Cette main qui était si réconfortante, qui redonnait espoir…Qui encourageait à faire de son mieux, a continuer de vivre une bonne vie, près de lui. Son simple geste, l’air qu’elle voyait sur son visage étaient rempli de promesses, ça elle le savait. Aly’ savait vraiment qu’elle allait être réellement heureuse, en sortant de cette chambre et de cet établissement…Elle débuterait une nouvelle vie, reprendrait en main tout ce qu’elle avait pu laissé tomber. Peut-être même qu’elle ferait les efforts nécessaires pour être ce que les gens veulent réellement de sa part. Laisser la dope et les grandes consommations d’alcool derrière elle. Se calmer et penser à un futur potable pour elle. Tout simplement, devenir un peu plus adulte, sans toutefois, laisser tomber le plaisir. Elle serait là, tout le temps, pour ses proches, ceux à qui elle tenait tant, en étant sobre, bien sûr! Aillya savait qu’elle en serait capable, un jour ou l’autre, avec toute la volonté qui commençait à l’habiter, à ses pensées…

Elle commençait à caresser tendrement et calmement les doigts de Thomas, qui étaient toujours entre les siens. Elle reprenait de plus en plus conscience de son état et de son corps, malgré la certaine faiblesse qui l’habitait, après avoir passé près d’une semaine dans un coma profond. De plus, elle était morte, puis revenue en vie, par miracle, avec le grand aide des médecins, qui semblaient croire qu’elle s’en sortirait probablement. Elle-même, si elle s’aurait vu dans l’état qu’elle était, n’aurait pas garder espoir quant à sa remise sur pieds, si on pouvait appeler ça de cette manière. Ses larmes commençaient à cesser de rouler sur ses joues toujours aussi pâles, mais sa gorge et son cœur restaient serrer, en regardant Thomas qui semblait réellement heureux de la voir réveiller…Et ça, ça lui réchauffait le cœur et lui faisait un bien immense, même si elle se sentait coupable de ce qu’elle lui avait fait. Les paroles qu’il alla lui murmurer à l’oreille avaient pour effet de se sentir mieux, pour Lyly. Elle se sentait vraiment…aimé et savait qu’il était parfaitement sincère dans ses paroles. Si elle aurait été à la place de son amant, ça aurait fait longtemps qu’elle n’aurait plus survécu à le voir dans cet état…Elle aurait certainement tombé encore plus bas dans ses péchés de matières illicites…

Une voix familière lui arriva aux oreilles. Elle tourna légèrement la tête et remarqua Christina, à la porte de la chambre. Un léger sourire en coin apparut, alors qu’elle passait sa langue sur ses lèvres qui étaient si sèches. Elle était maintenant au courant de la peur des hôpitaux, de son amie et ça lui faisait du bien de la voir là, pour elle. Voir toutes ces personnes importantes, près d’elle. Certes, il manquait Summer et Lucas…Mais peut-être étaient-ils déjà passé? Ou que Summer n’ai jamais reçu l’appel…M’enfin! Entendant les paroles de Chris’, elle hocha négativement la tête, faiblement…Elle ne voulait pas qu’elle partes…Même si de voir tout ceux qu’elle avait probablement terriblement déçue, avec son histoire de drogue cachée, elle voulait qu’elle reste. Elle comptait aussi pour elle…

« Non…Reste. Tu déranges pas du tout, Chris’… » Murmura-t-elle, simplement, d’une voix plutôt rauque. Elle ne dérangeait certainement pas, car l’intimité de cette chambre était disons plutôt…Nulle! Et puis, elle aurait tout le temps qu’elle le voudrait, après sa sortie de l’hôpital, avec Thom’…Elle voulait passer du temps avec lui, penser même, à un avenir, avec lui…

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